Visite Surprise

Tout droit sur la route, le carrosse avançait lentement et Sayu somnolait, étant un peu fatiguée puisqu'elle s'était réveiller ou plutôt fait réveiller tôt. D'un coup, les chevaux s'arrêtèrent et Sayu sortit de sa rêverie en secouant la tête. Elle se rassit correctement et replaça ses cheveux autour de son visage en même temps que la route reprenait. Cependant, ils ne s'étaient pas arrêter pour rien. En cognant dans la porte du carrosse, elle demanda que l'on arrête de nouveau, ce que le conducteur fit. En descendant les trois marches menant au sol, Sayu remarqua que ce n'était plus Kevin, mais un écuyer qui conduisait les chevaux. Elle regarda autour sans repérer le chevalier. Elle fronça les sourcils et s'approcha de l'écuyer, les mains sur les hanches.

- Pourquoi est-ce toi qui conduit? Demanda-t-elle.

Il bafouilla que Kevin lui avait demander de conduire et Sayu serra les poings de frustration. Qui avait dit qu'il avait le droit de partir comme ça? Elle n'était même pas au courant et n'avait jamais accepter. Elle espérait au moins qu'il n'ait pas dit à quelqu'un qu'il était venu pour ''protéger la princesse'', car il était partit comme ça. Avec le parchemin en plus. Sayu respira doucement pour se calmer, puis, elle regarda tout le monde qui faisait partie du voyage. Elle avait appris leur nom pendant la route. La petite apprentie s'appelait Kelly et la guerrière aux invocations, Mérédite. Sayu s'approcha de Mérédite qui était sur son cheval. Elle lui demanda de se baisser pour qu'elle soit plus près de Sayu. La princesse n'aimait pas devoir lever les yeux pour parler à quelqu'un. Elle s'arrangeait généralement pour que la personne soit à sa hauteur. Lorsque Mérédite se fut pencher, sans pour autant descendre du cheval, Sayu prit la parole calmement:

- Je veux que tu trouve Kevin et que tu lui prennes le parchemin. Nous seront dans la cours du château. Viens nous y rejoindre avec le parchemin. Nous n'irons pas bien loin sans lui. Laisse Kevin où il est. Maintenant, vas!

Sayu se recula de deux pas en regardant le cheval de Mérédite partir au galop. Elle regarda ensuite l'écuyer qui baissa les yeux, ne sachant pas trop que faire. Sayu se rapprocha du carrosse et lui dit que continuer sur la route où ils étaient pour gagner le plus rapidement possible le château. Ils repartirent dès que la princesse fut confortablement installée sur son siège. Quelques minutes après, ils s'arrêtèrent de nouveau, mais cette fois, dans la cours du château. Enfin, ils étaient arrivés. Un petit se fit entendre à la porte du carrosse. Sayu demanda à la personne d'ouvrir et se rendit compte que c'était l'écuyer, l'avertissant qu'ils étaient arrivés à destination. Sayu hocha la tête avec contentement. Elle était beaucoup plus calme et heureuse maintenant qu'ils étaient dans la cours, sains et sauf. Elle descendit lentement les trois marches tenant sa robe dans ses mains et déposa ses pieds sur le sol. Elle replaça sa couronne argentée et regardant autour en souriant, comme une gentille princesse heureuse d'être chez elle. Bien entendue, c'était un faux. Un sourire de comédienne. La femme pouvait faire croire à tout les gardes qu'elle était pleines de bonnes intentions alors qu'elle ne voulait que s'amuser un peu. Elle s'avança un peu dans la cour en regardant de nouveau autour, mais cette fois, elle regarda plus en détail. Le château avait vieillit depuis la dernière fois qu'elle était venue, mais il était toujours le même. En s'avançant vers un banc, elle s'arrêta subitement, proie à ses souvenirs. Assise sur ce banc avec lui qui racontait une histoire, elle avait environ 7 ans. Puis, elle se rappela lorsqu'ils jouaient dans la cours. Mais il était partit. Elle était toute seule. Lentement, Sayu porta sa main à ses yeux où quelques larmes salées coulaient. Elle avait les yeux grands ouverts, un peu apeuré, triste et rageur de se sentir de ses deux première façon. Rageusement, elle essuya ses larmes au fils qu'ils venaient. Elle finit par se calmer et respira calmement en se dirigeant vers le banc. Elle s'assit et passa sa main sur la pierre froide. En espèrant que personne n'ait vu sa minute de tristesse, elle détaillait la pierre sur laquelle elle s'était si souvent assise en venant ici. Ce serait embarrassant que quelqu'un lui parle de ses larmes. Elle ne voulait pas ce souvenir. En relevant la tête, elle oublia vite ses anciens tracas et vit une personne rentrer au galop dans la cours. Peut-être Mérédite?

J'étais debout, sur le mince toit des tours de guet, je guettais le va-et-viens des gens quand je vit la princesse entrer, je sut que c'était l'occasion de donner les informations que j'avais aqquis sur Karu, tout en gardant le secret d'Eadwin scellé, enfin, j'essaierais.

Il refuse, se qui me rassure sur ma pensée précédente. Puisqu'on est déjà aux frontières, il reste environ, peut-être tout le village à faire à pied, donc, je le laisse derrière moi en lui souhaitant bonne chance et en galopant avec mon cheval de location.

*Il savait marcher et se débrouiller à ne pas se faire tuer. Quoi qu'il ...n'avait premièrement plus le parchemin et deuxièmement, aucune autre personne de Karu avec lui.*

Arrivant sur place, que ne fut pas ma surprise en voyant la princesse sur un banc avec un air nostalgique. Elle était comme je l'avais dit, une beauté! Toute fille ayant un tel physique n'était certainement pas sans prétendants à ses pieds sauf elle, si je me souviens bien de la description que m'avait donné Keven. En la regardant, on n'y croirait pas, elle avait l'air si perdue, si attaché à son passé ou à ses pensées. Je regarde plus haut et que n'est pas ma surprise de voir ce traître sur le toit de l'immeuble à guetter l'arrivée de ses alliés. Je le regarde avec un regard prévenant. Je me dirige vers la princesse.

-Princesse, c'est un honneur de vous rencontrer.

Sur le dos De Dannae, elle courait terriblement vite, elle tenait fermement le parchemin quand elle entra dans la cour. Elle passa devant quelqu'un assez vite pour complètement déconcentré la personne. Elle s'arrêta à sept mètre de la princesse et s'avança doucement. Elle descendit de son cheval pour déposer un genou par terre.

- J'ai le parchemin, Dame Sayu.

Une fois que la princesse eut le parchemin en main, Mérédite se releva, pour voir la beauté sublime de la princesse. La mage resta bouche bée pendant quelques secondes. Cet dame était terriblement belle. En fait, pendant tout le trajet, Mérédite ne l'avait jamais vraiment regarder.

( Hors R-P: Désoler, je ne sais pas comment ils appelaient les nobles dans le temps. Je sais que pour les hommes, c'est Sire, mais je ne sais pas pour les femmes. )

(Edit Satsugaï: C'est Dame PrénomDeLaPersonne Ou Dame NomDeFamille)

J'étais toujours la, Eadwin était arrivé. En croisant son regard, je me mit a penser a ce qui m'arriverait si je disais son secret. Je descendit du toit de la tour de guet. Je regardai chaque personne présente, tous des gens que j'ai déja vu...

J'en avais assez de ce château ou le bien reigne, je ne suis pas dans mon élément.. Je tombe a genoux devant la princesse, la suppliant de mettre fin a mon calvaire quotidien.

-''Le Cabaliste a fait ce qu'il a put, mais, le Cabaliste n'en peut plus... Il veut retourner d'ou il vient. Il préfère pourir en enfer que d'être dans cette cité..'' J'aimerais pouvoir arrêter de trahir tous et chacun, cela me pèse le coeur..

Sayu s'était aperçu que ce n'était qu'une fille inconnue. Elle soupira en reposant son regard nostagilque sur le banc. Avant, elle venait souvent s'asseoir ici avec lui. C'était leur endroit. C'était un jardin calme et magnifique. Elle y apprenait le nom des fleurs et parfois s'en occupait avec lui. Mais c'était avant. Bien avant. Il n'était pas nécessaire de se rappeler ses jours d'antan qui sont passé. À quoi bon s'en souvenir si c'était pour avoir envie de pleurer. Sayu secoua la tête, chassant ses souvenirs. Elle releva le regard pour le porter vers le ciel lorsqu'elle se rendit compte que la jeune femme qui lui était inconnue s'approchait d'elle. En fronçant les sourcils, Sayu chassa son air nostalgique et croisa sa jambre droite sur la gauche en toisant sévèrement la fille.

- Princesse, c'est un honneur de vous rencontrer. Lui dit l'inconnue.

Sayu la regarda longuement. Elle n'était pas laide, mais loin d'égaler la beauté de Sayu. Cette dernière hocha la tête pour la saluer froidement, sans sourire. Pourquoi cette personne venait-elle la voir? Sayu ne comprenait pas vraiment jusqu'à ce qu'elle se disent que peut-être c'était une des personnes aux frontières. Elle n'eut par contre pas le temps de dire grand chose avec que Mérédith arrive au galop sur sa jument. Sayu n'avait retenu le nom de l'animal quelconque, même si Mérédith n'avait pas arrêter de parler à la bête et de l'appeler par son nom. Si elle se souvenait bien, il y avait un «A». Avec un petit haussement d'épaule discret, Sayu passa à autres chose. Après tout, le nom d'un cheval n'a aucunement d'intérêt pour une princesse. Mérédite s'approcha, posa un genoux par terre et tendit le parchemin. Sayu avança la main pour le prendre en parlant sèchement:

- Bon, il était temps. J'en avais assez d'attendre ici, sans pouvoir entrer. Ce Keven... Si je le croise à nouveau, j'ai deux mot à lui dire. Et pourquoi ne pas l'envoyer au cachot pour la nuit?

Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres de la fille. Ça lui apprendrait à laisser le groupe pour aller ailleurs. En plus, Sayu aimerait bien lui montrer qu'elle a du pouvoir et que, même s'il est héritier, tant qu'il n'est pas roi, il n'a aucun droit. Sayu en revanche reste la princesse du royaume de Kurayami. Elle se leva et replaça sa robe qui avait quelques plis. Elle repoussa ses cheveux vers l'arrière et replaça sa couronne une dernière fois avant de s'avancer avec noblesse vers la porte d'entré où deux gardes étaient. Depuis qu'elle était arrivée, ils la surveillaient, sans pour autant la fixer sans arrêt. Il ne fallait pas fixer une princesse. C'est mal élevé. Sayu fut par contre arrêter par quelqu'un se jetant à genoux devant elle. Surprise, elle recula d'un pas en laissant un cri s'échapper de ses lèvres. Elle avait porté la main à ses lèvres. En la laissant retomber près de son corps, elle reconnut avec difficulté Tsusaga. Non, ce n'était pas ça. Satsuga?... Il manquait quelqu'un chose, il lui semblait. Puis, elle eut de flash en se souvenant. Satsugaï. Elle le regarda les sourcils fronçés. Il était en mission pour Kurayami. Un espion, était-ce cela? Il disait ne plus vouloir rester ici. Il voulait rentrer à Kurayami. Sayu soupira une nouvelle fois d'agacement.

- Ce n'est pas moi qui t'ai envoyer ici. Je n'ai pas vraiment mon mot à dire sur les décision de mon père, le roi. Tu devrais le savoir. (Elle soupira de nouveau) Mais bon. Je peux bien te ramener avec nous. Tu t'expliquera avec mon père. Je te souhaite bonne chance dans ta démarche. Reste au courant du moment de notre départ. Tu pourras rentrer avec nous. Pas avant, ni après. C'est clair, j'espère.

Elle se tourna ensuite vers les filles restés vers l'arrière.

- Venez avec moi. Je n'ai pas du tout l'envie de rentrer seule. Et toi, (Elle fit un geste abstrait vers la fille qui lui était inconnue) Tu voudrais bien te présenter?

Elle s'était souvenu qu'avec tout ça, elle n'avait jamais su le nom de la jeune femme étant venu la saluer gentiment. Il était vrai qu'à Karu les gens étaient beaucoup mieux élever qu'à Kurayami, exception faite la classe noble bien sur.

La princesse avait l'air surprise de ma soudaine apparition. Elle m'avait dit que je pouvais rentrer a Kurayami avec eux, mais, d'expliquer au roi mon retour et de surveiller leur départ.

-Je vous remercie.

''Le Cabaliste s'est expliqué, il disparait maintenant... Le loup doit libérer quelqu'un au moment ou les astres s'aligneront dans le firmament... Il s'éclipsera, et, dans cet endroit maudit jamais ne reviendra..''

Je me présentai dans la cour, passant a côté de Satsugaï, et, regardant Audett au passage. J'arrivai devant Sayu. J'avais pris beaucoup de retard... J'avais peur de sa réation.. J'arrivai devant elle.

-Veuillez excuser mon retard, j'avais quelque chose a vérifier.

Le cabaliste la remercia. Sayu ne comprenait pas vraiment pourquoi il voulait rentrer au royaume. Il disait ne pas aimer trahir les autres et tout, mais à Kurayami, il n'y avait rien de vraiment bien au village. Dans le château, c'était autre chose, plus de l'indifférence, tandis que le village était barbare. Sayu n'y allait jamais et préférait que les marchands lui envoient ce qu'elle demandait. Les prochains jours par contre, elle irait surement visiter le village de Karu. Lorsqu'elle était jeune, ce village était bien. Ce n'était pas dangereux de s'y promener et négocier avec les marchands était beaucoup plus facile que dans son pays natale. Sayu ne posa pas la question à Satsugaï sur la raison de la fin de sa mission. Elle pourrait bien assister à sa rencontre avec le roi. Tout s'expliquerai.

Pour l'instant, Sayu voulait aller saluer son oncle, lui remettre la missive en main propre et se rendre à la bibliothèque. Elle avait entendu dire qu'à Karu, il y avait un rayon sur la magie et elle s'était sérieusement mise à l'étude pour contrôler ses pouvoirs. Ils pouvaient devenir puissant. Entre temps, elle irait acheter des ingrédients pour d'éventuelle potion. Il lui fallait aussi parler au domestique qui s'occuperait de sa chambre. En fin d'après-midi, avant le dernier repas de la journée, elle irait chercher son cousin. Elle lui annoncerait qu'elle était en visite et qu'elle resterai quelques jours. Quel réaction aurait-il? Elle sourit à cet image. Quelqu'un s'arrêta alors devant elle, la sortant de ses pensées. Elle regarda la personne et reconnut Keven. Elle fronça les sourcils et mit ses mains sur ses hanches en jetant un regard noir à l'homme qui osait se présenter devant elle avec de piètres excuses.

- Excuser ton retard? Tu as demander à ton écuyer de changer de route et tu nous as complètement laisser tomber! J'ai envoyer Mérédith chercher le parchemin juste avant qu'on reprenne la route après t'avoir longuement attendu et heureusement que je l'ai fait! J'ai attendu tout ce temps s'en rien faire parce que monsieur l'héritier avait quelque chose à vérifier? Je ne l'accepte pas! Ce voyage, nous le faisons pour moi. J'ai demander à venir ici et toi, tu étais supposé nous suivre, me suivre sans posé de questions, comme les autres. Mais c'est certain que tu n'en a fait qu'à ta tête! Tu sauras que celle qui décide ici, c'est moi! Et je décide que tu passera la nuit au cachot. Dès le couché du soleil, tu seras enfermer avec les prisonniers et n'essait pas de te sauver! Je t'attendrais au cachot à la tomber du jour. C'est un ordre.

Elle se tourna vers les autres et leur fit un signe énervé de la main. Elle leur dit d'une voix forte qu'elles parleraient à l'intérieur. Après avoir lancé un dernière regard noir à Keven, elle marcha d'un pas rageur vers la porte du château. Les deux gardes ayant assisté à la scène était bouche-bée et se dépêchèrent d'ouvrir les portes pour ne pas subir les foudres de cette princesse furieuse. Sayu se dirigea de ce pas vers la salle du trône en demandant que quelqu'un avertisse le roi de son arrivé.

(H-Rp: Désolé pour ce petit post... >__> Hé Hé! Sayu se croit très important)

(Si ça aurait été que de moi.. Bebye!)

Il la regarda en serrant les poings.
Les cachots hein? Cause toujours!

Puis, il soupira..
-Enfermer un chevalier avec les prisonniers dans un château sur lequel vous n'avez pas le droit de Veto sur la liberté de ces citoyens? Excusez-moi, mais, vous êtes tombée bien bas. Ils avaient raison, dommage pour vous. Ouvrez les yeux, nous sommes a Karu, pas a Kurayami.. Ici, les gens sont libres. Ici, je ne suis plus un guerrier a votre solde, je suis un citoyen originaire de Kurayami en visite. La seule personne qui peut faire appliquer une sanction sur moi ici est le roi!

(Et, tue moi pas, sinon, ç'va aller maaal!)

Le large couloir s'étandait au loin dans le château. Il y avait de grands cadres avec des portraits ou des paysages et des scultures magnifique pour qui n'étant pas habitué d'en voir. Sayu ne remarqua pas vraiment le décor autour d'elle. Elle s'apprêtait à avancer lorsque Keven parla. Elle resta sur place, sous l'arche des portes. Elle tourna légèrement la tête pour bien entendre ses propos. Elle ne releva pas l'insulte puisqu'elle n'en avait pas l'envie. Lorsqu'il eut terminer, Sayu prit une minute pour réfléchir à ce qu'elle avait dit juste avant. Elle secoua sa tête d'un coup et se retourna vers l'homme avec la main sur la hanche. Son regard était froid et hautains. Elle toisa longuement la personne devant elle. Il disait qu'elle n'avait pas le droit de l'enfermer. Il avait raison. Elle n'avait pas pensé lorsqu'elle lui avait déballer ses frustrations qu'elle était à Karu et n'y avait aucun droit. Elle devrait demander au roi qui était son oncle, mais elle n'avait pas envie non plus. À quoi perdre du temps avec ce guerrier insolent? Il était peut-être plus haut placé que d'autre, mais Sayu restait de sang royale. Elle envoya ses cheveux à l'arrière en parlant.

- Oui, Il est vrai que je n'ai aucun pouvoir à Karu. Je ne peux t'envoyer là-bas sans un accord du roi et tout ça m'importe peu, très franchement. Je n'en ai rien à faire de te voir au cachot ou ailleurs. D'ailleurs, je n'en ai rien à faire de te voir tout cour. Tu as l'air de penser que tu es en visite ici, mais tu es en mission. Je te signale que tu es venu en temps que guerrier pour me protéger. Rappelle-toi, ce matin, à l'audience. Puisque tu n'as pas l'air de tenir à cette mission, je te retires de celle-ci. Tu es content, tu es maintenant un citoyen en visite. Débrouille à partir de maintenant. J'espère ne pas te croiser au village. Au revoir. Profites bien de ses jours de pause.

Elle se retourna sans plus faire attention à lui. Elle regarda les autres qui l'accompagnaient. Elles étaient déjà à l'intérieur et attendaient que Sayu les rejoigne. Avec un vague signe de la main vers leur ancien compagnon, Sayu se dirigea vers les filles. En marchant, elle repensa à ce qu'il avait dit. Elle ne put empêcher un sourire en coin d'apparaitre sur ses lèvres.

- Tomber bien bas? Hm! C'est intéresssant... Mais il y a de cela longtemps que je n'ai pas essayer de remonter... Se dit-elle pour elle-même.

Depuis qu'il était partit, elle s'était beaucoup renfermer sur elle-même. Jusqu'à ne s'occuper que de son propre bonheur. Elle ne s'était jamais complêtement remise de son départ. Ses souvenirs lui donnait encore l'envie de pleurer et elle se dégoutait. Elle voulait et ne voulait pas qu'il revienne. Il ne reviendrait pas, de tout façon, mais elle ne pouvait s'empêcher d'espérer et de se détesté pour ça. Il était partit il y a longtemps. C'était après ce moment que Sayu avait arrêté de se prendre la tête avec les autres. La princesse fut momentanément prise de nausée. Une seconde plus tard, elle allait mieux et ne pensait plus à ça. Elle rejoignit les trois autres dans un salon pour les invités. Une domestique leur servait le thé. Sayu se trouva un banc confortable et s'assit en attendant d'être accueillit par quelqu'un.

(H-Rp: Ouark! Je n'arrête pas de faire des petits poste, c'est indigne de moi ToT ... Et J'ai décider qu'il y avait du thé, d'accord?!)

Avec un regard de défi, il regarda la princesse.

-Seul sa majesté SimonII peut dissoudre un ordre de mission qui m'a été confié. J'ai l'intention d'être aussi collant qu'un chaton naissant et sa mère.(C'est le meilleur exemple que j'ai trouvé, OK? Pas de jugement..) (Non dit, mais, Keven devait mourir d'envie de le dire: Compris, Bitch?) (C'est Paradoxal de détester la princesse mais de vouloir la suivre comme un chien de poche, non?)

Il se mit a suivre le princesse jusqu'a la salle. Sur un mur, il s'adossa, ayant gardé son air de défi.

J'étais sans voix, une réplique en méritait une autre et ainsi de suite, finalement, je suis la princesse... pour faire différent des autres. Je lui donne mon nouveau prénom.

-Ania, je voulais que vous appréciriez une accueil plus chaleureuse, ils sont si bouche bée qu'ils n'acccueillent pas toujours avec délicatesse, Dame Shimata.

Ils entrèrent dans la salle de thé.Je rebrousse chemin, croyant que cette princesse ne me voulait pas dans ses pattes en plus. Elle avait déjà Keven, je l'a comprenait légèrement. Il avait trouvé l'idée de la suivre même si elle lui avait retiré sa mission... Je trouvais ça légèrement drôle, mais je réussis à ne rester sérieuse devant Dame Shimata et Kurayami. À la minute que j'arrive pour tourner le coin, une domestique m'amena à la salle de thé, me disant qu'elle était heureuse de voir enfin l'herboriste cachée des bois. Je lui tendit mes propres sachets pour le thé et la tisane, disons que je n'étais pas du tout venue pour ça.

-Allez ma chère Au... Au... Ah! moi et les noms, dit la vieille dame. Je n'ai pas la mémoire facile.

-Ania, ça va allez ma belle Théresa, aucun mal.

Je ris, les joues rossies, un petit rire gracieux comme le ferai une Dame...

*Essayez de ne pas être reconnu est dure avec ce rire là... Elle n'a pas si mauvaise mémoire, sinon elle n'aurait pas réussit à se rappeler de mon vrai prénom, elle allait le dire en plus...*

Donc, je suis avec les gens de Kurayami, à partager un thé. Ils n'avait pas d'autre salle à cet inssu et je ne pouvais refuser un thé offert dans le royaume. Le roi serait déçu. Une règle pas toujours avantageuse... si on parle de ce cas-ci. Sinon, le thé serait agréable et sans préoccupation.

Je souris, un sourire niais.

*Qu'est ce que je suis-je sensé faire maintenant? Parler avec eux ou boire mon thé au plus préçant et partir... De toute façon, j'avais Keven droit devant moi, difficile à éviter de contempler... Qu'est ce que je me dis?! Il est l'essence même de ce talismant, de se feu en moi, il est la raison même de ma venue ici... Ici, assis devant moi, ce beau Keven...*

(Bon, J'avertie, Je n'avais pas envie de me relire cette fois ^^')

Les minutes s'écoulaient lentement pendant que la domestique leur servait le thé en souriant. Les premières personnes à être arrivé avait déjà leur tasse en main. Sayu tendit les mains pour prendre la tasse que lui apportait la dame. Elle but une gorgé du liquide chaud en soupirant de soulagement. Tout le long du chemin, elle avait royalement ignorer Keven qui avait décider de la suivre. Il changeait tout le temps d'idée celui-là. Au début, il n'était qu'un citoyen en visite et maintenant il faisait partit de la mission. Sayu avait décider de ne rien dire pour l'instant. Seulement pour l'instant, Sayu aurait quand même son mot à dire. Les yeux fermés, elle buvait son thé sans trop porter attention aux autres. Puis, elle tourna son regard vers Keven qui s'était accoté sur un mur. Il avait un regard de défi. Sayu avait l'air plus indifférente qu'autre chose, de son côté. Elle resta un moment en silence en déposa sa tasse à sa place. Elle ramena ses mains sur ses cuisses et continua de fixer l'homme avant de prendre la parole:

- Je te signale que mon père t'a seulement remis la missive que j'ai maintenant. (Elle leva la main, tenant le parchemin avant de le ranger) Et puis je ne vois pas pourquoi j'accepterai que tu continues à me suivre. Tu n'écoutes pas ce que je dis et n'en fait qu'à ta tête. Tu m'énerves à la fin. Si tu ne voulais pas faire ce que je dis, tu n'avais qu'à ne pas accepter de m'accompagner ici. Tu ne veux pas rester avec moi, je te dis de partir et d'un coup, tu décide de rester. Tu t'es donner pour mission de me taper sur les nerfs ou quoi? Ha, et puis! Tu sais? Fais ce que tu veux, mais ne dérange pas.

Elle se désintéressa complètement de celui-ci pour se tourner vers les trois filles. Au même moment, une jeune personne faisait son entrée dans la salle. Elle fit une révérence comme salutation et s'avança dans la salle. Sayu ne le connaissait pas, mais il faut avouer qu'elle n'était pas venue ici depuis longtemps. Elle écouta la personne leur indiquer que le roi les rencontrerai un peu plus tard. Sayu soupira, mais hocha tout de même la tête. Combien de temps aurait-il à attendre dans ce salon encore? L'endroit avait beau être accueillant, Sayu avait envie d'aller se coucher sur son lit et de ne plus penser à rien. Elle voulait enlever cette fichu couronne qui n'arrêtait pas de tomber et qu'elle devait constamment replacer. Elle voulait aussi ce calmer, car tout ce qui se passait dans ce cours laps de temps était épuisant. Elle était heureuse puis furieuse, tentait de faire bonne figure puis s'en fichait totalement, des souvenirs qu'elle ne voulait pas se rappeler lui revenait en mémoire. Elle ne pensait pas que son voyage à Karu serait si désagréable. Elle avait juste envie de s'étendre, fuir ses problèmes et les affronter une fois reposer. Lorsque l'on n'était fatigué, il était beaucoup moins facile de bien réfléchir et Sayu se sentait épuisée. Elle trouvait ça un peu idiot puisqu'elle était rester assise dans un carrosse toute la journée, mais c'était comme ça. Deux domestiques rentrèrent dans la salle, sortant Sayu de ses pensées. Une d'elles ramassa les tasses et l'autre les averties que le roi les verrai demain et qu'il avait fait préparer des chambres. Sayu soupira de soulagement en se leva tranquillement. Elle s'excusa auprès d'Ania et lui demanda de passer la voir le lendemain pour qu'elles puissent parler. Elle avait été trop occupé par autre chose pour penser qu'Ania était toujours là à attendre elle ne savait trop quoi. Sayu s'approcha de la domestique qui était près de la porte. La servante leur parla gentiment:

- Veuillez me suivre, s'il vous plait. Je vous mènerai à votre chambre. Vous avez chacun une chambre à vous dans l'aile Est. Vos valises sont déjà installé dans les chambres.

Sayu suivit la domestique et ne fit pas très attention à savoir si les autres suivaient aussi. Elle arriva finalement à la chambre qui lui était assigné. Elle demanda qu'on lui apporte le repas puisqu'elle n'avait pas souper et rentra dans sa chambre. Elle enleva ses souliers sur le bord de la porte et sa couronne avant de se diriger vers la garde-robe où quelqu'un avait déjà placer ses vêtements. Il était vite en affaire. Sayu sourit en sortant une chemise de nuit bleu. Elle la déposa sur un banc et alla s'asseoir sur le lit. Quelques minutes après, trois coups se firent entendre à sa porte. Son dîner était arrivé. Avant de manger, Sayu demanda à ce que la domestique l'aide à enlever sa robe. Elle enfila ensuite sa chemise et nuit et salua la personne. Elle grignota un peu et se laissa tomber sur son lit en regardant le voile couvrant le plafond. La chambre était jolie et la même qu'autrefois. Sayu se dirigea vers la petite bibliothèque de la chambre trouva un livre. Elle s'assit au bureau et se mit à la lecture du livre sous les chandelles tout en mangeant un peu.

Satsugaï s'était adossé au muret entourant une statue. Son retour chez lui était imminent... Il espérait ne pas vexer le roi d'abandonner sa mission aussi tôt... Il espérait aussi que Sutekina ne remarquerait pas son départ..

''Le Cabaliste ne sait pas ce qui l'attends... Maleurs le guettent..''

(A vous de décider de ces maleurs...)