L'auberge des Petits Pins Rouges [2]

[Hors-Rp: Puisqu'il se passe trop de chose en même temps à l'auberge, J'ai créé un nouveau Post pour la même Auberge ^^]

Donc, elle s'appelait Audett et elle était herboriste. C'était intéressant. Avec son propre titre de guérisseuse, Enimia pensa qu'elle aurait un tas de sujet à explorer. C'est sur que ce n'était pas la même chose les deux métiers, elle ne se méprennait, mais pensait tout de même qu'elles pourraient avoir une discussion intéressante à propos des plantes. Surtout que ce n'était pas rare qu'Enimia utilise les plantes pour soigner les gens. Elle ne se contentait pas simplement de ses talents magique. Enimia sourit gaiement à sa nouvelle connaissance, heureuse d'enfin savoir son nom. Gentiment, elle hocha la tête à Audett pour lui faire comprendre qu'elle acceptait son offre d'aller à l'auberge. Bien entendu, celle-ci ne semblait pas savoir qu'Enimia avait pris l'auberge pour son toit. Peut-être pensait-elle qu'elle venait d'arriver. C'était plausible et elle pourrait bien lui demander si ça lui revenait plus tard. Enfin, ce n'était pas vraiment l'important, non? Tout en remettant un sac contenant une dizaine de pièce d'or au vendeur, Enimia prit l'amulette des mains de l'homme en précisant un:

- Merci! L'argent est juste ici.

Elle sourit et quitta le petit stand suivit, elle l'espérait, par Audett. Enimia se mit en route vers l'auberge des Petits Pins Rouges tout en expliquant à sa compagne qu'elle connaissait le chemin puisqu'elle y résidait pour l'instant. Elle avait payé sa chambre pour au moins une semaine. Elle se plaisait bien à Karu, mais ne pensait pas en faire son domicile fixe. De plus, il lui faudrait un jour retourner à la ferme. Souvent, ses parents lui manquaient lorsqu'elle voyageait. Heureusement qu'elle avait Kira et qu'il y avait des personnes aussi gentilles que cette Audett sur cette planète. Les pensées de la vagabonde se dirigeaient doucement vers la ferme qu'elle avait quitté quelques années plus tôt. Elle espérait que rien de grave ne soit arrivé. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire lorsqu'elle pensait à sa rencontre futur avec ses parents. Elle avait quand même beaucoup changé en quatre ans. Elle ressemblait bien évidemment plus à une femme maintenant, qu'à une enfant. Quelle serait la réaction de ses parents lorsqu'ils la reverraient? Elle aussi se demandait comment elle réagirait. Eux aussi aurait vieillit et certaines choses auront surement changer. La jeune femme laissa échapper un soupire de nostagie en revenant au présent. Elle regarda Audett et s'excusa de son moment d'inattention, espérant fortement que celle-ci n'ait pas parler. Elles arrivèrent alors à l'auberge et prirent place à une table. Enimia obligea Audett à choisir une table près d'une fenêtre. Elle voulait avoir une vue sur l'extérieur. Puis, une question lui vint en tête à propos de ce qu'avait dit l'autre jeune femme, un peu plus tôt.

- Dis-moi..., commença-t-elle en faisant tourner son verre d'eau sur la table, lorsque je t'expliquai que j'étais vagabonde, tu as ensuite dit que tu me donnais tous les mérites du monde puisque tu aurais peur de tomber sur un village tyrannique. Oh! Ça ne te dérange pas que je te tutoie, j'espère! ... Donc, je disais, villages tyranniques... Je ne me suis pas souvent arrêter dans ces villages, juste en cas de besoin. Généralement, on remarque facilement un village dangereux et puis, je suis faite forte! (Elle rit un peut) Mais, tu as aussi mentionné un nom... Karumiya? Kuramiya? C'est un pays tyrannique? Comment est-il et par où est-il?

Audett avait réussit à piquer la curiosité d'Enimia. Tout ce qui concernait les voyages, la magie surtout de guérison et les panthères attiraient instantanément l'attention de la jeune femme. Peut-être Audett et elle étaient-elles faites pour s'entendre? Ce qui était sure, c'était qu'Enimia l'aimait bien. Elle lui poserait aussi des questions sur elle pour en apprendre plus. Elles pourraient même être amie, n'est-ce pas? Enimia sourit discrètement à cette pensée et ramena son focus sur la femme. Tout ce temps, Kira avait doucement et subtilement suivit sa maîtresse. Elle avait remarquer, depuis le temps, lorsqu'Enimia était dans ces pensées. Rendu à l'auberge, elle s'était installer près de la femme, relevant fièrement la tête en toisant les autres clients qui la regardaient avec méfiance, elle et Enimia.

Les clients nous regardaient avec méfiance. Je souris tout de même en ne voyant aucunement de la nervosité dans les traits d’Enimia, même tous les poils le long de l’échine de Kira ne se dressaient pas. Au lieu, la panthère levait fièrement la tête comme si elle savait que tous ces villageois ne savaient pas à quel animal l’associer. Quelques grands galets laissaient sortir des chuchotements indiscrets :

-Vous avez vu ce gros chat?

Je regarde mes deux compagnes, essayant de lire leurs réactions, seraient-elles choquées du commentaire? Cette femme aventureuse me restait inconnue, mais je sentais qu’elle n’était pas de nature violente. Je choisis une table près des fenêtres comme le voulait Enimia, mais aussi une table avec des banquettes, car je déteste les tabourets et Kira ne pourrait pas s’y mettre à l’aise. Disons que je verrais mal ce ''gros chat'' sur un tabouret.

Une fois à la table, je semblais totalement calme, mais à l’intérieur, je bouille, je panique. Ces questions sur Kurayami me fessait maintenant hésiter sur son métier. Elle pouvait bien dire qu’elle était qu’une vagabonde, mais moi j’avais peur qu’elle soit une espionne de Simon II. Après tout, Satsugaï devait être rentré comme prévue à Kurayami… Avait-il vendu la mèche? Donc, j’essaye de formuler une bonne réponse à ces questions en essayant de ne pas parler de mes souvenirs. J’étais dure à arrêtée une fois lancer sur ma ligne, avant. Étais-je toujours comme ça? Je ne le
savais plus, car je ne parlais qu’à peu de personne…

-Tu peux bien me tutoyer, je ne suis pas si vieille, disons pas trop vieille, dis-je en riant. Kurayami, dis-je en chuchotant. Je ne voudrais tout de même pas attirer l’attention de tous ces chevaliers sur nous… Je dirige subtilement mes pupilles vers les concernés, avant de retourner à la discussion. C’est le village juste en face de Karu. Depuis un temps incalculable, ses deux villages se font affront. Bien des guerres ont éclatés. Je ne sais pas quand tout cela à commencer, mais je me souviens que j’étais encore plus petite que cette chère Kira.

J’adressai un sourire sincère à la panthère me disant qu’il serait dommage que ces deux amies soient avec Kurayami… Seulement, il me fallait rester sur mes gardes. Et me revoilà repartit dans un flot de paroles:

-J’espère que je ne suis pas trop ennuyante à écouter… Le roi de Kurayami est en fait le frère aîné de notre roi, les guerres doivent être question de rivalité fraternelle. Bien c’est cela que je crois. Le nouvel héritier de Kurayami, Keven, vient de temps en temps dans le coin pour accompagner la princesse ici, il m’a dit dernièrement (Hier, menteuse!) que pour manger les citoyens on recourt au vol et à la ruse. C’est tout ce que je sais… Ça me rend bien triste tout cela.

Voilà à quoi était résolu mon peuple. Car oui, il était bien vrai que c’était mon peuple, seulement, j’avais déserté, les laissant dans ce lamentable état. J’avais arrêté de parler à ce moment, tout en baissant le regard à peine deux secondes, car il me semblait qu’à la simple mention de Keven j’avais rougit… Et que ma dernière phrase avait été plus difficile à prononcer avec cette boule dans la gorge, les larmes m’auraient montés aux yeux si je n’avais pas été en présence d’autant de gens. Après ses émotions cachées ou non, ma conscience me fais de nouveau regarder cette femme en bien. La seule autre personne qui savait pour les panthères, c’était bien mon père, serait-ce lui qui l’aurait envoyé pour me retrouver, Satsugaï l’ayant avertit lui? Je m’arrête à cette réflexion, ne voulant pas gâcher ma seule chance d’avoir une amie. Je remarque finalement ce qu’elle a acheté à ce
bonhomme louche, une amulette.

-Vous êtes une guérisseuse n’est-ce pas?

Je lui laisse la chance de placer quelques mots tout en avalant la boule de nostalgie que j’avais plus tôt. Disons qu’entre herboriste et guérisseur on s’entendait très bien. J’étais que plus enchanté d’avoir quitté mon armure aujourd’hui et d’être allée au village.

-Bon ça va peut-être vous paraître bizarre, mais j’ai appris quelque chose de surprenant. Lorsqu’on a des piqures d’abeilles, il faut mettre de l’asperge, ça l’aide à désenfler. Ça ne fait pas un bien fou, mais au moins, les piqures ne restent pas aussi longtemps. Le saviez-vous? J’ai testé ce traitement après que j’ai marché sur un nid de ces méchants insectes rayés sur le sable. Elles ne peuvent pas se contenter de simplement faire des nids dans les arbres?

Je ris, venant de me rendre compte que j’avais dit cela à voix haute devant se qui serait peut-être plus tard ma meilleure amie.

[Je t'aime Enimia! <3 Oui... Petite envie de te dire je t'aime. ^^]