J'ai pas de titre.

Kelly continuait de le regarder. Elle ne se souvenait pas d'avoir vu un quelconque combat, mais il s'était surement dérouler au moment ou elle n'était pas dans le coin. Lorsque tout avait sembler se calmer, elle s'était diriger vers la rivière pour boire un peu d'eau fraîche et se rafraîchir le visage. Elle avait ensuite entendu quelque bruit et, intriguée, elle s'y était diriger pour trouver un homme mourant au pied d'un arbre. C'était honteux de penser qu'il faisait partit de leur royaume et qu'il avait perdu. Il avait aussi l'intention de les quitter. Kelly qui n'avait rien de mieux à faire, restait là tout de même. Elle s'agenouilla près de Satsugaï et regarda ses blessures saigner. Puis, elle lui dit:

- Tu vas mourir ici. Personne pour te soigner et tu es incapable de te déplacer. Tu vas mourir ici. Je trouverai cela humiliant à ta place. Finir comme ça. C'est... déprimant. Tu n'as pas accompli grand chose non plus.

Elle se releva et se recula d'un pas pour le regarder de plus loin. Il était vraiment mal en point. Kelly ne ressentait ni dégout, ni pitié. Elle commençait même à s'ennuyer. Elle n'avait jamais ressentit la rage alors elle n'avait aucune idée de quoi il parlait.

- Je ne sais pas de quoi tu parles. Je ne vois pas l'utilité des sentiments, surtout s'il nous mène à la même place que toi. Mais dis-moi... As-tu peur de mourir ici et seul sur un territoire ennemi?

Kelly se recula un peu. Elle ne posait que des questions pour se désennuyer. S'il ne répondait pas, ce n'était pas grave, mais ce serait beaucoup moins intéressant et elle n'aurait qu'à partir.

-Je.. A quoi bon avoir.. Avoir peur de la mort.. Si l'on sait.. On sait que.. Que ça va arriver... Un jour ou... Ou l'autre...
Des pas se firent entendre... Et Satsugaï vit la personne qu'il croyait morte... Qu'il croyait ne plus jamais revoir... Elle avait changé.. Elle différait du cadavre sans vie que Satsugaï avait vu de ses propres yeux.. Sa soeur.. Plus de doutes, c'était bien elle.. Ou n'était-ce qu'une illusion? Était-ce la forme qu'avait pris celui-qui-fauche pour venir le chercher? Tout portait a la confusion.. Satsugaï ne voulait qu'une chose.. Vivre.

Kelly abaissa de nouveau son regard vers la personne misérable à ses pieds. Il lui répondait. Elle hocha la tête. C'était un point de vue. Elle comprenait, car elle pensait un peu comme ça elle aussi. Mais elle savait la raison pour laquelle la plupart des gens avait peur de la mort. Elle n'attendit pas plus longtemps pour faire part de ce qu'elle pensait à l'autre:

- Et bien, ils en ont peur parce qu'ils ignorent ce que c'est. L'inconnu fait peur aux homme. Affreusement peur aux hommes. Ils n'aime guère savoir qu'à la fin, c'est un mystère. Que se passe-t-il après? Quelque chose? Rien? Voilà pourquoi avoir peur. Mais je comprends ton point de vue. Et je le préfère nettement mieux.

Mais même en sachant cela, même si son destin était surement de mourir jeune, Kelly ne voulait pas. Une fois sa mission terminée, elle voudrait juste passer un moment pour se reposer avant d'affronter l'inconnu. Elle avait lever les yeux au ciel et soupira. Quelque chose lui disait que tout ne pouvait se terminer comme ça. Et elle écoutait son instinct. Elle fouilla dans sa sacoche, sortit un bouteille d'un liquide rose-rouge et la déposa par terre. Elle sortit aussi des bandages et les déposa avec le flacon. Elle mit aiguille et fils au cas où. Qui sait? Elle se tourna ensuite vers l'homme qui était un peu plus loin.

- Si tu t'y rends, tu pourras surement sauver ta vie. J'espère que tu ne pensais pas que j'allais te rendre la tâche facile. Bonne chance.

Elle tourna les talons et marcha un bon moment avant de grimper à un arbre. Elle s'assit sur une des branches et observa de loin ce qu'il ferait. Serait-il capable de sauver sa vie?

Je traversais la forêt, entendant des voix tout près, je n’y portais aucune attention, fessant bien attention ou je posais les pieds, il y avait quelques roches qui pourraient me faire redescendre la pente que j’étais en train de monter. Je réussis à faire bien attention, et arriva enfin à destination, les montagnes, pour voir de haut et savoir ou cet assassin était partit. Je l’avais suivie quelque fois dans les bois, je regardais les sentiers qu’il empruntait, pas le moindre doute, il allait à Karu. J’avais réussis à obtenir un rendez-vous avec cet homme, par l’intermédiaire d’un homme que j’avais payé. Un simple vagabond, sans maison, sans direction ou aller, sans famille si je regardais ses yeux tristes regardant le simple nom de ses enfants et sa femme sur le certificat de décès. Je n’avais pas de pitié pour l’homme, ni de compassion, même si je vivais se qu’il endurait depuis moins longtemps se j’avais bien lut la date. Le rendez-vous avez été fixé, il était revenu, sans demander son dû, il regardait mon visage dur me disant qu’il savait que je restais forte pour ne pas pleurer comme lui. La seule phrase que je lui avais dite :

-Vous ne savez rien de se que j’ai vécus.

Je sortis ma dague, l’homme si était préparé bien attendu, il s’était clos les paupières, s’était mit à genoux, et d’un coup de dague, je lui retirai la vie. Il avait prononcés les noms de ses enfants et de sa femme, il croyait qu’il y avait un paradis, simple ignorant… Qui avais eu la certitude de l’existence de cet autre monde. Il avait vécu avec l’espoir et il repartait avec l’espoir. Bien des gens y trouveraient une histoire bien belle, mais moi tout ce qui m’habitait était le dédain, comment avoir espoir sur se qui n’est que dit et non prouvé. Je ne voulais pas retrouver à tout prix ma famille, je voulais simplement montrer à ses monstres que leur travail avait été mal fait. Avec la collaboration de cet assassin, s’il était mon frère, on les tuerait, je voulais simplement, maintenant avoir la certitude que c’était lui. Notre rendez-vous était fixé se soir, à l’auberge des Pins Rouges m’avait récité le vagabond mot pour mot. Sortant de cette petite aventure dans les sentiers de mon ancienne habitation, je trouvai enfin le sommet de cette pente. Je plantai le bout de ma lame dans la terre, retira mon casque de sur ma tête, fessant sortir mes cheveux ramenés en tresse le long de mon dos. Je mets mon casque sur le manche de mon épée, met ma tresse sur mon épaule gauche, prends ma petite dague sale du sang du vagabond et sanctionne l’élastique de ma tresse. Je sors un mouchoir un peu tâché par d’autres sangs et passe rapidement sur cette dague appartenant à ses monstres dessus. Je retirai aussi tout les branches qu’avait recueillies mon armure et mes cheveux. Je regardai ce jeune qui luttait pour sa vie et cette jeune fille qui avait mis une fiole plus loin, le regardant se démener pour aller la chercher, perché à un arbre. Je déplenta mon épée et du bout de celle-ci, je fis avancer la fiole d’un millimètre par un millimètre vers le garçon, jusqu’à se que la fiole soit assez près pour qu'il la prenne mais assez loin pour qu'il doive se donner tout de même un élan. Sans mot dire, me disant que j’aurais au moins sauvé une vie et pas en avoir pris une de plus, s'il l'attrapait bien entendue, je partis et descendis par les rocheuses de la montagne sans regarder s'il était assez malin pour le prendre. D'un coup que le paradis existe pensais-je ironiquement. Moi, je n'aurais jamais pris cette fiole, on ne sait jamais, ce n'était peut-être pas ce que la jeune fille lui avait dit.

''Le Cabaliste chassa cette vision. Ce n'était qu'une pure illusion.. Oh.. Mais, que voila... De quoi panser les blessures physiques... Mais, rien pour les séquelles laissées par l'échec lamentable... Vite, il doit faire vite, avant que l'étincelle de la vie virevolte loin de lui..''

Il se roula sur le côté, en direction de la fiole.. Quel drôle de liquide... Sa seule pensée fut de boire le liquide.. Il cru en cet espoir de survie.. Et seule sa volonté lui donna le courage de se relever, pour se diriger vers les bandages.. Il prit le fil et l'aiguille. Grâce a Nami, il savait comment s'y prendre.. Il commença par recoudre la plaie sur son torse, puis, enroula un morceau des bandages dessus.

Kelly était toujours assise sur la branche et observait le garçon. Elle ne savait pas vraiment ce qu'il allait faire et cela l'intriguait. Elle se demandait s'il se déciderait à prendre ce qu'elle lui avait donner et comment il comptait s'y prendre. Du haut de sa branche, elle ne vit pas grand mouvement du côté du garçon, puis, elle remarqua une femme à la chevelure étonnement blanche au reflet vert s'arrêter près d'eux. Elle semblait dans ses pensées. Pensées dont Kelly n'avait rien à faire alors elle ne chercha même pas à ce que pouvait rêvasser la femme. En la détaillant mieux, Kelly remarqua les longues oreilles au bout pointus et la beauté sans pareille de la personne. Une eladrine. Kelly n'avait jamais négliger son statut d'apprenti-assassin et avait fait plusieurs recherche sur les différentes race pour les reconnaître si besoin ait. Elle fixait la femme en se demandant si sa beauté n'égalerait pas celle de la princesse de son royaume. Il faudrait voir. Se rendant compte de l'idiotie de ses pensée, Kelly soupira et ramena son regard sur l'homme à moitié mort pour voir comment il se débrouillait.

Au même moment qu'elle tournait le regard, l'eladrine s'avançait vers Satsugaï. La jeune fille fronça les sourcils en se pencha vers l'avant pour mieux voir ce qu'elle faisait. À son malheur, la femme avança la fiole lentement. Kelly ne put s'empêcher un froncement de sourcil et se laissa glisser de son arbre. Elle n'eut par contre pas le temps de réagir que le malheureux avait déjà empoigné la fiole. L'assassin croisa les bras, assez déçu du cours des évènements. La femme avait regarder la fiole avec méfiance, surement ce disait-elle qu'on ne peut se fier à ce que les autres nous donne. Kelly n'en avait rien à faire, mais elle ne voyait pas l'intérêt d'utiliser ses précieux flacons de poisons pour un homme qui était déjà en train de mourir. Cela aurait été insensé et idiot de sa part. Elle ne voulait pas techniquement qu'il survit, mais... C'était bizarre. Elle ne pouvait le laisser là, comme elle avait fait avec tant d'autre. Quelque chose lui disait de ne pas le laisser mourir. Elle n'avait fait que réagir à cette sensation, mais n'avait pas l'intention pour autant de s'occuper du garçon. Elle remarqua qu'il avait déjà commencer à panser ses plains. Kelly haussa les épaules. Le spectacle était fini et il n'y avait plus rien à voir ici.

Elle décida alors de suivre la femme Eladrine. Elle marcha derrière elle. Assez loin pour qu'elle ne la voit pas, mais assez proche pour ne pas la perdre de vue. Elle marchait silencieusement, utilisant l'art des assassins pour s'approcher de sa victime. Finalement, elle accéléra le pas et contourna la femme dans se faire voir. Elle s'arrêta devant la dame. Bien en évidence, prête à prendre son arme au cas où l'Eladrine aurait un geste hostile à son égard.

- J'aimerai savoir... Pourquoi l'avoir aider? Cela ne vous regardait pas pourtant... Vous venez ici et repartez ensuite. Quel est la raison de votre présence? Seulement de passage, j'en doute. Nous pouvons parler tranquillement ou bien...

Elle leva son regard sans émotions vers la dame. À son âge, rare était ceux qui la prenait au sérieux et on la sous-estimait souvent, mais vu l'apparence de cette femme, elle semblait s'y connaitre. Kelly n'avait aucunement l'intention de se battre, même si ses paroles le laissait supposer. Elle clarifia sa pensée avec que l'autre l'attaque. Elle ne connaissait pas ses forces et faiblesses et se lancer ainsi dans un combat était dangereux.

- Je veux juste discuter, mais je ne vous forcerez pas la main, vous n'avez pas d'inquiétude à avoir, finit-elle par rajouté d'une voix assez infantile pour ses quatorze ans.