La matinée d'une Sayu méconnaissable

Sayu s'était lever tôt le matin même. Elle s'était endormit sur son bureau, en lisant un livre. Cela lui arrivait très rarement, mais ce livre l'avait vraiment intéressée qu'elle ne s'était pas rendu compte qu'elle dormait presque debout. Elle lisait sur la sorcellerie. Un art tellement magnifique et dangereux. Elle adorait. Elle voulait en apprendre plus, commencer des recettes. Pour cette raison, elle avait l'intention d'aller au village. Il y avait surement une boutique de magie au village. Surtout à Karu, nous pouvions en trouver pour tous les goûts. S'il y avait des livres de sorcellerie au royaume, il devait avoir des boutiques de magie au village. Sayu avait aussi l'intention d'aller voir la grande bibliothèque du château qui risquait de contenir des écrits intéressant.

Elle s'était réveillée à cause des rayons du soleil. Les grandes fenêtres de sa chambre lui donnait une agréable vue sur le lever du soleil. Elle aimait bien, lorsqu'elle se levait au aurore. Elle n'avait pas fermer les rideaux, ne s'étant pas vraiment couché. Elle s'était lever de la chaise. Son dos lui faisait légèrement mal à cause de sa façon de dormir. Elle s'approcha du lit et se laissa tomber sur le matelas moelleux, au milieu des grandes couvertures propres. Elle se sentait bien. Elle ferma les yeux. Puis, elle appela une servante, lui indiquant qu'elle voulait une bassine d'eau chaude pour prendre son bain et qu'elle la voulait dans sa chambre. Même si, dans certains châteaux, il y avait des pièces réservé à cet effet. Sayu avait toujours pris son bain dans sa chambre. Cela n'allait pas changer maintenant. Après s'être laver, elle était sortie de sa chambre pour se rendre à la salle à manger, passant du même coup par les grands escaliers nettoyés le matin même.

Dans la salle à manger, elle se trouva un place de choix à la grande table vide. Près d'une fenêtre où les rayons du soleil venait doucement éclairé ses cheveux dorés. Ce matin-là, ses cheveux cascadaient doucement sur ses épaules, descendant dans son dos. Sa couronne d'or était sertit de rubis flamboyant et sa robe d'un rouge plus foncé lui allait à ravir avec ses demi-manche et son corset au ventre. Elle était encore plus jolie que la veille. Mais elle s'ennuyait. Son regard était perdue dans le décor extérieur et elle semblait triste. Bien sur, personne ne l'approchait, connaissant les réactions trop évidente de cette princesse difficile, mais ce jour-là, elle semblait vulnérable. Les souvenirs l’assaillaient toujours. Elle était allée partout à Karu avec lui. À Kurayami, c'était moins pire, avec le temps, elle avait appris à oublier ses souvenirs, mais ici. Il y avait si longtemps qu'elle n'était pas venu. Les seuls souvenirs lui revenant était ceux qu'elle avait passer en sa compagnie.

Elle secoua alors la tête. Son petit déjeuner arriva rapidement. Une domestique déposa le plateau sur la table et Sayu mangea lentement, regardant le soleil paraître derrière les montagnes. Elle n'avait pas très faim, mais elle se devait de manger. Le premier repas était important. Il constituait les premières réserves d'énergie après une nuit de jeûne. Sayu mangea ce qu'elle put et laissa le reste. Ensuite, elle se leva, mais au même moment, son oncle entrait dans la salle. Les deux personnes se regardèrent un moment, comme étonnée de se voir puis, Sayu s'approcha. Se penchant en une petite révérence comme elle savait si mal le faire. Elle ne le faisait jamais. Puis elle s'approcha et chercha sur elle la missive qu'elle avait emmener pour sa rencontre avec le roi. Elle ne pensait tout de même pas le rencontrer au déjeuner. Elle lui tendit le parchemin, mais le roi, au bon coeur, ne se priva pas de la prendre dans ses bras. Il le faisait souvent lorsqu'elle était petite et elle avait toujours été étonnée de ce geste. Elle le serra aussi dans ses bras, retenant une larme de ses souvenirs passer et le remercia de les accueillir. Elle s'excusa par contre d'avoir perdu ses guerriers. L'un l'avait laisser tomber, enfin, elle ne comprenait plus son histoire et s'en fichait pas mal et les deux autres, elle ne les avait pas vu depuis la veille. Elle espèra juste qu'elles n'ait rien fait d'honteux pour leur première journée officielle à Karu.

- Ma dernière visite remonte à si longtemps... Comment allez-vous? Et comment se développe le royaume? Vous voulez peut-être que je vous laisses manger en paix. Nous pouvons toujours en reparler plus tard, si vous préférez.

Le roi s'assit à sa place habituelle. Une grande chaise en velour. Sayu s'assit non loin. Elle n'avait pas l'impression de déranger son oncle et cet homme était si gentil qu'il accepterai surement de lui parler. Ce qu'il fit. Il ne parla pas des problèmes qu'ils avaient rencontré ou qu'ils rencontrait, mais il parlait des événements, de ce qui avait changer et il enchaîna sur la diplomatie. Sayu écoutait. Elle s'était toujours contenté d'écouter les histoires de son oncle de roi. Il avait une façon de parler, de raconter spéciale presque magique que Sayu adorait. Elle ne lui coupait jamais la paroles et écoutait. S'imaginant les scènes comme si elle les avait vécu. Elle en avait souvent l'impression. Elle aurait pu y être, le raconter aux autres. Moins bien que son oncle, mais quand même. Elle trouvait cela merveilleux. Ce devait être la seul personne au monde à pouvoir la faire taire, sans qu'elle ne soit obliger ou en colère. Sauf celui-là, bien évidemment.

Comme toujours, je m'étais levé tôt. Je revenais de ma marche matinale. J'étais passé par ma chambre pour y déposé mon épée, que je traine toujours avec moi. Je n'étais pas au courant de la visite de ma ''cousine'', Sayu. Ju sursautai en la voyant écouter mon père parler. Silencieusement, j'allai m'asseoir a la même place qu'a chaque matin, espérant ne pas les déranger.

Étant perdue dans le gigantesque château, Mérédite soupira, son maquillage qui avait coulé, bien des années avant, et jamais nettoyer, sous ses yeux, cachait ses cernes. Elle avait prit un temps fou avant d'entendre des voix, dans un placard à balais. Mérédite ouvra la porte et constata que le placard était plutôt gros pour contenir des balais. Les yeux embrouiller, elle vit une serpillière parler avec un balais et un porte poussière, seul, dans son coin. Mérédite déchiffra un visage à la serpillière, ce qui la fit sursauter, pour reconnaître Sayu, elle vit ses beaux cheveux dorées tomber parfaitement sur ses épaules, la guerrière se sentit mal de l'avoir prit pour une serpillière. Elle découvrit aussi que le balais racontait des histoires. Mérédite se posa de sérieuse question sur comment un balais peu bien parler, sans bouche. Elle vit Sayu manger, se qui lui donna une petite idées sur l'endroit où elle se trouvait, surement pas dans un placard à balais. Elle commença à mieux voir, pour constater que les instruments de nettoyage était des personnes, le roi et un de ses sujets. Mérédite prit un déjeuner et s'assit à côté de Sayu, honteuse d'avoir prit la princesse, le roi et un sujet pour des instruments de nettoyage. Elle soupira pour avoir prit la gigantesque salle à manger pour un placard à balais.

J'arrive dans le palais, maintenant vêtue d'une robe plus convenable qu'avant encore. J'avais même torsadé un peu mes cheveux avec mes doigts... Ça ne tenu que peu de temps. Je salue Messire et la Dame... La Princesse si vous aimez mieux, elle avait l'air d'écouter le roi attentivement. Le roi avait fini son histoire pile avant que je m'adresse à eux, je n'étais tout de même pas malpolie. Je mis mon sac d'herbes sur la table, disant que c'était son thé préférée à l'intéreiur, un thé au baies sechés. Je tendis aussi un deuxième sac à la princesse, me demandant si elle aimait la même saveur. Le roi m'invita ainsi à prendre l'apéritif avec eux. Je la regarde en lui disant avec un sourire charmeur:

-C'est très aimaible de votre part de voir comment se porte notre Roi.

Il y avait aucune méchanceté, absolument rien. Je croyais sincèrement qu'elle aimait bien son oncle. Le Roi toussa un peu tout en regardant sa nièce avec ces eux pétillants. Il se portait toujours à merveille et gardait toujours la rivalité avec Kurayami de côté. Pour lui, tout ne s'arrêtait pas qu'à ça. Grand philosophe était notre Roi de Bonté. Je lui étais plus redevable que toute son armée regroupée.

Je levai la tête vers les deux nouvelles arrivantes. Je m'attardai particulièrement sur la dernière. Sa voix me rappelait quelqu'un.. Mais qui? Qui pouvait-t-elle bien être? Je devrais me retirer pour y réfléchir. Mais, si la princesse est ici, ses subordonnés ne doivent pas être bien loins. Comme TDL.

-Désolé père de vous interrompre dans votre récit qui, d'une sagesse infinie, intéresse toute personne l'entendant, mais, je dois m'éclipser. Hm... J'ai.. Une rencontre avec le cercle des paladins de la forêt D'Hirsan.

Les menottes aux mains, je les laissais me traîner avec ennui. Je soupire, faisant virevolter une mèche dorée de mon front. Je regarde un des deux costaud qui me traînent et prends la parole:

-Je vous le répète, je suis un prince. Pourquoi vous mentirais-je sur ce point?... Ah oui, pour éviter le cachot. Je suis un prince!

Ils ne me croyaient guère et me faisait taire. Je secouai la tête. Bon pour expliquer depuis le début: J'étais dans un village... dont je ne sais plus trop le nom quand j'ai entendu parler de lui, il allait prendre la place de Sayu, prendre le trône. Je ne voulais tout de même pas être partit pour que ça ne donne rien à ma complice de toujours. J'avais donc décider de voir le problème à Kurayami, pendant mon retour, je fus enfin plus informé... Elle était ici à Karu pour une raison que j'ignore, mais voilà que je dépasse à peine la frontière et me voilà là à m'expliquer, dire que je ne devrais pas avoir de menotte aux poignets puisque le roi du royaume dans lequel je venais de pénétrer était nul autre que mon oncle. Bizarrement, on passait par la salle à manger pour rejoindre le cachot, surtout qu'il y avait une entrée menant au cachot... Ah non, c'est vrai, peu savent son existence. Tout à coup, je vois une tête blonde, des yeux bleus à côté de mon oncle. Je redresse rapidement mes jambes, les gardes affiche un sourire, croyant avoir gagner la partie, mais je freine durement en posant mes pieds au sol. Je suis légèrement embêté de la voir ici, plus âgé, beaucoup plus âgé. Elle avait les formes d'une femme, la gamine que j'avais connue était maintenant d'une beauté sans pareil. Mon visage avait surement changé d'air. Les commissures de mes lèvres s'étaient affaissées, laissant sur mon visage qu'un air rempli de tristesse ayant le regret de voir que c'était presqu'une inconnue. Sans m'en rendre compte, je murmurais ce que je pensais:

-Sayu... Ai-je passé autant d'années sans elle?.... Comment ai-je pu l'ignorer aussi longtemps...

(Hors R-P:Comme la photo)

Je me levai. Les gardes arrivèrent, tenant une personne. Il me fesait penser a mon cousin.. Minute! C'est lui!..

- Laissez-le. Ce qu'il dit est vrai.
Voila ma chance de mettre fin à TDL..
Je regardai les garde, et, je ler dit plus froidement;
-Qu'attendez-vous? Je peut très bien vous envoyer a sa place au cachot!...
Les gardes libérèrent Lancelot, puis repartirent.

Les chaînes tombèrent au sol, j’étais un homme libre! Comme il y a environ une demi-heure tout ou plus. Seulement, je ne savais plus quoi faire, devais-je aller voir ma jumelle ou devrais-je attendre, il y avait bien beau que moi je voudrais l’embrasser sur les deux joues ou simplement l’enlacer, mais elle, comment elle l’avait vécu? Comment allait-elle agir, m’avait elle aperçut ou du moins reconnu? Ne posant même pas mon regard sur, je le présumais mon cousin, Sutekina, je le remerciai, gardant mon regard rivé sur celle qui je n’avais pas eu en face depuis si longtemps. Si je n’avais pas été ici, devant autrui, je n’aurais certainement pas retenu la larme qui me venait à l’œil. J’avais l’impression que mes deux mâchoires s’avaient crispées d’anxiété, je n’avais jamais ressenti t cela vis-à-vis ma sœur, mais maintenant, c’était chose faite, je ne pouvais pas le changer, mais me le reprocher encore et encore de l’avoir laissé. D’une démarche un peu hésitante, j’allai face à ma sœur, le cœur serré comme mes poings, je fessais un fier gamin devant elle qui était devenue une femme sans plus rien d’enfantin sur ses traits ou dans son caractère.

-Je t’aime Sayu… Jamais je …

Je laissai le reste de ma phrase dans ma tête, ne sachant comment m’excuser d’avoir déserté si longtemps. Je releva la tête que j’avais abaissé sans m’en rendre compte. Je regardais ses yeux bleus, essayant de deviner comment elle réagirait.

J’étais toujours assise près de la princesse, voyant un homme à tout point ressemblant, c’était… non je ne pouvais pas y croire, l’homme qui m’était promis, ou s’était Keven, j’étais complètement perdue sur cette arrangement, je regardais Messire du regard avec mes poches de thés toujours enroulés à mes doigts par leurs ficelles. Quoi qu’il en soit, les deux étaient acceptables et physiquement plus que convenant, alors pourquoi je n’étais pas comme les autres filles qui sauterait à leurs pieds, désirant être riche et avoir le titre d’une princesse? Je repense soudain à Keven, je l’avais recroisé au chariot d’un homme louche, sans qu’il m’adresse la parole, je l’avais si blessé la dernière fois? Pourtant j’étais sur d’avoir rattraper le coup depuis… Il y avait tout ça, il devait rester seul un moment pour y réfléchir j’imagine, et il fallait aussi que je pense à autre chose qu’à ses deux personnes complètement contradictoire, on aurait dit un soldat de Karu et un autre de Kurayami combiner dans la même personne, ça ne pouvait que mal finir. Je devais vraiment arrêter d’y penser, je devrais penser à …à peut-être aller chercher mon armure à la forêt… J’espérais seulement qu’il n’y a pas eu des animaux qui l’auraient déterré. Sortant miraculeusement de mes pensées, comme en fille polie, je demandai aux nouvelles personnes arrivées, avec un air un peu anxieux vu la situation, mais tout de même un peu enthousiaste :

-Du thé?

Mon sourire était surement médiocre, mais tous ne regardaient pas cela, ils regardaient tous avec stupéfaction la réaction de la Dame… même quelques domestiques regardaient la scène, soit avec balai, sceau, repas à la main. Je ne pensais d’ailleurs plus à rien, attendant un geste ou une simple phrase venant de la Princesse, on était tous sans mot, sans la moindre pensée, bien peut-être juste pour mon cas, mais tous attendait la suite.

Je me présentai au chateau. Cela fesait plusieurs jours que je n'avais pas mangé ni dormi... Je m'assis a table. Je n'était peut-être pas le bienvenu ici, mais, peut m'importait. Après un petit moment de sommeil, je partirais en douce pour accomplir ce qui devait être fait, chose que seul moi peut faire. Et ceci, seul.. Personne ne devait être au courant.. Je sais que Sutekina n'est pas ce qu'il semble être.. Je le sens... Il manigance quelque chose... Je dois le découvrir.. Et le forcer a tout dévoiler.

La voix forte du roi résonnait dans la salle à manger au fur et à mesure qu'il avançait dans son récit. Captiver par l'histoire, Sayu ne quittait pas son oncle des yeux et buvait ses paroles. À la fin de sa narration, le roi éclata de son rire joyeux bientôt suivit de Sayu qui ne s'attendait pas à cette fin humoristique. Une domestique vint au même moment ramasser les couverts des deux nobles gens. Sayu se poussa légèrement pour laisser plus de place à la domestique. Le roi lui demanda de ses nouvelles et Sayu s'apprêta à ouvrir la bouche lorsqu'un petit bruit la fit sursauter. Le bruit de la porte de la salle qui s'ouvrait. Sayu tourna légèrement la tête pour voir qui y entrait. C'était son cousin. Elle lui sourit d'un sourire provocateur. Il y avait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu et il avait l'air surpris de la voir ici. C'était normal. Depuis le temps, la relation entre leur deux royaumes s'était détériorer. Il n'y avait plus beaucoup de voyage entre les deux royaumes. Pas comme lorsqu'elle était enfant, elle venait si souvent jouer ici. C'était beaucoup plus adapter pour un enfant aussi. Revenant au présent, Sayu se retourna vers son oncle. Son cousin ne leur adressa pas la parole et ne sembla pas vouloir les déranger, ce qui arrangeait d'ailleurs Sayu. Elle ne voulait pas vraiment lui parler de toute façon. Elle n'avait jamais vraiment aimer son cousin. Elle se retourna vers son oncle de roi et lui parla un peu du village à Kurayami avant de lui demander ce qui advenait du leur. Elle lui fit aussi part du fait qu'elle voulait aller y magasiner dans l'après-midi.

Alors que le roi répondait à sa question, la porte de la salle s'ouvrit de nouveau. Sayu roula des yeux en soupirant d'agacement et tourna une nouvelle fois la tête vers l'entrée de la salle, en même temps que le roi. Elle reconnut tout de suite Mérédite. Elle avait l'air plutôt mal en point. Avait-elle seulement dormi? Elle n'était pas peigner et semblait un peu perdue. Elle les regardait comme si ce n'était pas eux qu'elle voyait. Sayu secoua la tête avec un petit air d'indifférence en demandant à son oncle de continuer. Puis, le bruit des pas de Mérédite résonnèrent dans la grande salle, ce qui ne dérangea pas Sayu qui écoutait maintenant le roi lui parler du village et de ses boutiques et étals. Le roi leva alors les yeux pour regarder derrière Sayu et cette dernière sentit quelqu'un se glisser près d'elle. Elle jeta un regard en coin près d'elle pour y découvrir Mérédite qui semblait honteuse. Sayu se demandait légèrement pourquoi avant de présenter la personne à son oncle qui la dévisageait beaucoup.

- Mon oncle, je vous présente Mérédite. Elle fait partit de ma garde royale. J'espère que cela ne vous dérange pas qu'elle déjeune avec nous.

Elle pencha légèrement la tête, en signe de respect et sourit au roi qui accepta sa requête. Le roi se lança alors dans une fabuleuse histoire. C'était une quête qu'il avait entrepris étant jeune et il laissa toujours échapper quelque commentaire comme: C'était il y a longtemps, en tout cas. Sayu ne pouvait s'empêcher de sourire à chaque fois qu'il le répétait. Le récit était plus court que le premier, mais la fin était toujours aussi hilarante. Le roi avait un talent naturel pour les discours et était très charismatique. Puis, Sayu se rendit compte qu'il y avait quelqu'un qui attendait devant la table. C'était la jeune femme d'hier. Elle leur proposa du thé et le roi accepta gentiment le thé aux baies séchées. Sayu, qui n'avaient jamais vraiment goûter, accepta elle aussi d'en prendre, mais avec moins d'entrain que son oncle. Le roi l'invita ainsi à les rejoindre pour prendre l’apéritif, ce qu'on ne pas refuser à un roi. La jeune femme s'adressa alors à Sayu, gentiment. Sayu hocha la tête en réponse à la question. Elle attendit ensuite un moment qu'on lui prépare le thé et regarda le liquide foncé dans la petit tasse de porcelaine. Elle portait la tasse à ses lèvres et ne fut pas déçu du goût. Elle apprécia beaucoup, même.

Une fois la dame assise avec eux, le roi ne put s'empêcher de partir une discussion intéressant sur le thé. Il n'y avait aucun sarcasme dans les pensées de Sayu. Même pour un sujet aussi ennuyeux que le thé, le roi pouvait rendre la discussion animer et intéressante. Alors que le roi donnait son avis sur les multiples variétés de thé, Sutekina vint vers eux et coupa le roi en s'excusant. Il lui dit qu'il devait s’éclipser pour aller voir un certain groupe... d'Irsifan dans la forêt. Sayu, qui n'en avait rien à faire, soupira bruyamment. Après tout, il n'avait aucun rapport avec la discussion. Il n'avait qu'à partir, personne n'avait besoin de le savoir de toute façon. Mais le roi ayant un bon coeur sourit à son fils adoptif et hocha la tête. Sayu le regarda de regard ennuyé disant clairement qu'elle voulait qu'il quitte la place. Puis ils reprirent leur discussion.

Plusieurs bruits venant du corridor commençait à les déranger. Sayu fronça les sourcils et se tourna vers la porte qui était entrouverte. Elle n'y vit pas grand chose, mais il y avait plusieurs personnes qui parlait et une des voix vint la chercher. Elle avait l'impression de la reconnaître sans pour autant mettre la main dessus. Les larmes lui montèrent au yeux. Ses souvenirs la hantaient encore. Elle les essuya rapidement pour que les autres assis près d'elle ne les voit pas. Elle secoua la tête et tenta de suivre de nouveau la discussion. Puis, un gros bruit sourd se fit entendre. Comme si quelque avait fait tomber des chaînes. Sayu ne s'entendait pas à un tel bruit et tout commençait à lui tomber sur les nerfs. Elle tourna la tête vers la fenêtre en soupirant. Elle regarda le paysage. Elle voyait au loin les montagnes et le soleil qui s'élevait rapidement vers son zénith. Le ciel était bleu parsemé de nuages blancs. Une belle journée s'annonçait. Le décors calma un peu Sayu qui se sentait mieux.

Puis, le silence se fit dans la salle. Sayu, qui était intriguée, se retourna. Devant elle se tenait un jeune qui lui ressemblait beaucoup. Sayu avait les yeux rivés sur lui, la gorge serrée, elle ne put rien dire. Sur le coup, elle n'y cru pas. Elle se dit que c'était encore un souvenir, mais pourquoi avait-il vieillit dans ce cas? Elle se tourna vers les autres, qui la regardait. Puis, il parla. Sayu se retourna vers lui et le regarda avec incrédulité. Ce n'était surement pas lui, mais il lui parlait. Était-ce son imagination? Puis, ses yeux s'agrandirent lorsqu'elle réalisa qu'il était vraiment là, qu'il attendait une réponse de sa part. Il avait relever la tête et la regardait avec un regard triste. La réalité venait de rattraper Sayu. Elle se leva brusquement en frappant la table de ses mains. Elle ne le regardait pas. Elle serrait les poings qui était encore sur la table et releva le regard. Elle laissa échapper un petit rire noir avant de demander avec reproche:

- Qu'est-ce que tu fais là?

Il n'y avait aucune joie dans ses propos. Elle-même était tout perdue dans ses sentiments. Elle voulait le revoir depuis longtemps, mais ne voulait pas. Elle avait espérer, mais ne pouvait lui pardonner comme ça. Il l'avait abandonner le premier et maintenant il revenait pour s'excuser. Elle n'allait tout de même pas lui sauter dans les bras pour de joyeuse retrouvailles familiale. Elle était contente et furieuse. Elle ne savait plus trop comment réagir. Voir son frère devant elle, comme ça, c'était assez troublant pour elle. Elle recula, faisant tomber la chaise qui se tenait derrière elle, par terre dans un bruit qui se répercuta dans la salle silencieuse. Sayu pointa un doigts accusateurs sur son frère et lui lança un regard mauvais en répétant sa question:

- QU'EST-CE QUE TU FAIS LÀ?! TU AS LE DROIT DE REVENIR COMME ÇA, TU PENSE? TU M'AS LAISSER SEULE DANS CE ROYAUME ALORS QUE TU SAIS TRÈS BIEN QUE TU ÉTAIS TOUT POUR MOI! TU NE PENSAIS QUAND MÊME PAS QUE J'ALLAIS T'ACCUEILLIR À BRAS OUVERT APRÈS TOUT CE QUE TU M'AS FAIT? TU SAIS COMMENT C'ÉTAIT DURE POUR MOI! J'AI DÛ ESSAYER DE T'OUBLIER ALORS QUE NOUS ÉTIONS TOUJOURS ENSEMBLE! LE NOMBRE DE TEMPS QUE J'AI PERDU À PLEURER TON DÉPART! TOUT ÇA C'EST DE TA FAUTE! MAINTENANT QUE JE SUIS REMISE TU RÉAPPARAIS COMME ÇA! ÇA T'AMUSE PEUT-ÊTRE?

Elle pousse sa tasse de thé violemment et celle-ci roula sur la table sur la table balançait tout son liquide sur le jeune homme juste devant. Sayu avait les larmes aux yeux. Elle ne savait pas trop si c'était des larmes de tristesse, de joie ou de fureur, mais elle s'en fichait. Elle se tourna, en essuyant une larme qui coulait sur sa joue et courut vers les portes. Elle ne voulait pas rester ici, pas dans la même pièce que lui. Elle s'était pourtant promis de ne plus pleurer à cause de lui. Tout était de sa faute.

- JE TE DÉTESTE! Cria-t-elle avant de quitter la salle.

Elle prit sa robe dans ses mains et monta les escaliers le plus vite qu'elle put avec sa robe et ses souliers. Elle courut s'enfermer dans sa chambre, claquant la porte avec fureur. Un moment de silence passa avec que l'on ne cogne à la porte. Une domestique lui demanda si elle avait besoin de quelque chose. L'employer semblait compatissante. Sayu la renvoya méchamment et enleva ses souliers avant de se laisser glisser le long de la porte. En position assise, elle ramena ses jambes vers sa poitrine et posa sa tête sur ses bras.

Comme si l'humiliation n'était pas assez présente en moi, elle continua à enfoncer le couteau dans la plaie qu'elle savait très bien mienne que sienne. À moins qu'elle crut que je ne l'aimais plus. Tant de réflexions me frappait, sa souffrance s'était transférer de son regard à mon coeur, je ne voulais plus la faire souffrir. Finalement, les yeux clos, j'eu le droit à se que je méritais, l'humiliation avait un gout de baies séchés. Le contenue de la tasse se déversait sur ma chemise, le liquide qui retombaient sur mes joues n'étaient plus simplement le thé, mes larmes salées se joignirent à ma souffrance, à ma défaite. J'avais trop crut qu'elle oublierait, qu'elle me pardonnerait, chaque mot me tombait sur le coeur tout comme sur l'estomac. Je ne pouvais suporter plus sur mes épaules et le coup fatale se produit. JE TE DÉTESTE, m'avait-elle crier. Comme si les chaînes étaient revenus à mes chevilles et à mes poignets, mes genoux heurtèrent le sol. Les paumes bien à plat sur le carrelage, je la regardais impuissant montrer quatre à quatre les escaliers pour s'échapper de moi, son frère. Je fermis les yeux en entendant la porte claquer si violamment. Je n'avais aucune excuse, j'aurais jamais dut partir, jamis du revenir, mais maintenant c'était fait. J'entendis la voix de mon oncle dans mon dos:

-Elle a souffert, elle t'aime tu sais?

-Elle a soufert justement! Est-ce vraiment la réponse que je voulais tu pense? Elle ne m'aime plus, dis-je riant avec peine, avec ironie dans la voix.

Je me sentais honteux mes joues devinrent aussi rouge que l'encre des parchemins.

*Moi? Maintenant? Je parlais ainsi à l'homme qui m'avait secondé depuis tout ce temps?*

-On est plus des enfants, plus rien n'est pareil, on est deux inconnus un face à l'autre.

Le roi me prit par l'épaule et avec un peu de difficulté, il me glissa sur le siège d'une des chaises de cette salle. Il demanda d'ailleurs à l'herboriste de quitter la salle pour affaire familiale à régler. Il plongea son regard rempli de sagesse dans le mien, il commença un récit, mais celui-ci, je savais que la fin ne serait pas une fin hilarante, rare arrivait ces moments avec cet oncle que j'avais tant et si bien admiré.

-Lorsque tu es partit, son coeur s'est effritée comme ci sa jeunesse s'était envolée, que les sentiments ne lui était plus jamais revenu. Elle n'a plus jamais sourie depuis ton départ, tu t'imagines?

Même si mon oncle avait sa paume bien pressé sur mon épaule, se fut comme une sacré gifle ensuite, le tournis l'emporta, dès qu'il retira sa paume et que je crut pouvoir et voulut reprendre l'usage de mes jambes, toute la salle tournoya, sentant ma salive me manquer, sentant ma gorge se remplir d'une salive plus acide, mes dents se serrèrent et mon coeur sautât un bond.

*Plus jamais... Plus jamais elle avait sourit. Quel piètre grand frère suis-je?! Je repartirais si tu le souhaite, je l'aurai bien mérité...*

Après avoir serré la main de Kal, sans attendre de réponse, j'étais retourné a la salle a manger. Il était toujours la. Keven S'en approcha. Peut-être lui en voudrait-t-il d'avoir pris la place que sa soeur aurait eue... Peut l'importait. Il sa tint debout à côté du frère de Sayu et, sans lui adresser de regard, il dit;
-Sèche tes larmes, petit. Tu as cru faire le bon choix. Tu t'es planté. Tu as été blessé, tu as blessé... Mais laisse-moi te dire une chose; Tu vas te relever. Peut importe le coût. Deviens un homme. Ne laisse pas tes émotions te dicter. Seulement ton coeur. Et rien d'autre.

Je le regarda d'un regard sans émotions, le néant étant mes pupilles, comment me relever, ma propre réflexion ne voulait plus de moi, le remord me rongeait, la honte me menaçait et la culpabilité m'habitait. La fureur m'illumina, mon regard changea. Mon genoux m'élançait, mais l'adrénaline me gagna. Il me récita des paroles philosophiques comme un génie, il voulait que je me relève, mais je ne me relèverais jamais sans son accord, je serais le grand-frère qu'elle avait perdue si elle le réclamait ou je serais le naufragé qu'elle rejetera sans plus jamais y repenser. Pour ne pas sauter sur le cou de n'importe qui, je regarda le roi en pointant la table:

-Est-ce que ça a de la valeur à vos yeux?

Le roi fit un hochement négatif de la tête, d'un coup, elle se retrouva sur le sol, nappe, naperons, tasses et centre de table en morceaux. Les deux mains sur les tempes, la dure mélodie des notes de mon piano me revenait, la nostalgie me fesant partir de la pièce pour aller tout près du piano avec ma soeur. Les souvenirs m'encerclaient. Comme si s'était hier, mes doigts carressaient pour la dernière fois la chevelure dorée de ma soeur cadette, l'extrémité de mes doigts frôlait sa joue bouillante pendant son sommeil inébranlable, pendant que je me préparais à la laisser, à lui laisser son dernier sourire. Aurais-je dut la réveiller et lui demander de m'accompagner? À quoi aurais servit mon départ, peut-être à plus de choses que maintenant. Je revins finalement de ma ''transe'', sentant quelques gouttes de sueur fraîches glisser entre mes deux homoplates. C'était lui qui hériterait de tout, pourquoi Sayu n'avait rien eut, mon père était médiocre, au plus profond de son âme ou point de ne pas laisser le trône à ma princesse? Je ne pouvais y croire. Mon oncle, jamais n'aurait élevé le ton ou même eut un air méchant dans ses traits si pures, mais maintenant, maintenant était différent, il voyait que j'étais complètement désorienté et sur le point d'attaquer le nouveau venu. Il avait ruiné mon plan!

- Petit.. Hé, petit..
Je devinais facilement a quoi il pensait. Il était nostalgique, pour sur. Mais il se posait aussi des questions.

Pourquoi est-ce que moi je devais en hériter, du trône? Je n'en veux pas moi, de son trône.

Je veux juste vivre avec elle, heureux..

Et sans lui, bien sûr.

Elle. J'ai envie de la voir. Alors je sors de la pièce, sans même dire quoi que ce soit..