Long, Toujours plus Long

Long... Long... Toujours plus longue sont-elles, les journées passées ici.
Ennuyeux... Rien à voir... Ces prisonnier-là, je les connais déjà tous. Que faire... Je ne peux m'amuser dans un tel endroit, en cette belle journée.
Doucement, elle passa ses mains sur les barreaux de la fenêtre, puis entre, éritant la peau fragile de ses bras. Elle touchait du bout des doigts le gazon humide et voyait le ciel bleu à travers le petit trou lui servant de fenêtre.
Les nuages passent... Et passent... Suivant le vent. Quel triste destin ont-il.
Un bruit... Un autre... Quelqu'un? Amusement?
Un petit rire à glacer le sang sortit des lèvres de la prisonnière. Elle retira ses bras de la fenêtre, s'égratignant encore plus les membres et s'approcha de la porte de la cellule piteuse qui était sa maison. Elle passa ses bras à travers les barreaux une nouvelle fois et mit le pied dehors de la cellule, toujours entre les barreaux. Elle le balança doucement en regardant le garde s'avancer.
Ignorant s'avance le mouton... Ignorant s'avance la proie... Ignorant... Oui, c'est ma proie... Approche... Mon beau petit mouton... Viens ici que je t'attrape.
Dans sa tête, doucement, elle chantonnait. Un petit refrain, son petit refrain. Pour s'amuser, il lui fallait les autres. Pour les aider, il lui fallait une arme. Mais ils ne le comprenaient pas. Ils ne le comprenaient pas!
Ils ne le comprenne pas!
Elle se recula vivement en criant. Cri aigu de terreur. Horrifiant. Attirant. Les mains sur la tête, elle se pencha, s'agenouilla et se balança la tête.
Avant... Arrière... Avant... Arrière....

- Il ne comprenne pas... Pourquoi ils ne comprenne pas?

Elle releva la tête. Le garde était devant la cellule. Est-ce que ça va, demandait-il en silence. Lentement, elle se releva et s'approcha de nouveau des barreaux, les yeux cacher par ses cheveux tomber devant. Le garde reculait, elle avançait. Encore, encore.. Puis les barreaux. Elle enroula ses bras autour et mordit dans un des barreaux, la faim au ventre.
J'ai faim... Quand aurons-nous le droit de manger? Veux-tu mourir? Je peux t'aider.
Un regard, pas une seule parole. Le garde partit. Trop difficile de la regarder. La peur. L'incompréhension. Toujours.
Mouton... Mouton... Pourquoi pars-tu?... Pourquoi m'as-tu vu venir?...
Elle lâcha un rire. Un autre. Envoutant. Démoniaque. Fou.
Je ne suis pas folle... Je ne suis que moi...

(Ça me fait penser a mon perso, ça.. En pire... Ouah... J'en ai froid dans le dos. JE crois que nos persos vont bien se comprendre, si tu me tue pas. XD)

Je marchais dans les cachots, regardant les cellules vides, me demandant laquelle serait la mienne si je me fesais prendre. Je passai devant celle d'Izane, ignorant le garde. J'avais entendu son questionnement.

-Car ils ne savent pas que tu as raison, ils on peur. Peur de la vérité.

Seule... Encore, toujours... Seule, je reste...
Je suis comme nuage. Mais je veux être vent... Laisser moi donc sortir... Où je veux, Ce que je veux... Toujours...
Elle tournait en rond dans sa cellule, suivant les murs. Lentement, elle passait sa main sur la pierre irrégulière. Égratignée. Lacéré. Blessure. Sang.
Vite... Vite... Je m'ennuie...
Puis
Une voix? Quelqu'un? Tu reviens petit mouton... Tombe entre mes griffes... Je m'occuperai de toi....
Elle s'arrêta et son bras retomba mollement sur son corps. Levant les yeux, elle crois le regard d'un jeune homme.
La vérité...
Les yeux cachés par ses cheveux mêlées, elle s'avança pas à pas, telle une morte revenue à la vie vers la porte. Elle enroula ses bras autour des barreaux. Son geste préféré. Rien à faire ici. Elle sourit.
Sourire carnassier. Glacial. Fou.

- La vérité... Je la connais. Toi, tu n'es pas d'ici. Tu te caches... Tu te caches parmis eux. Rrrr! Tu es un loup. Solitaire. Non! Non! Ne me grogne pas dessus! Je suis une gentille fille... Je n'ai rien fait.

Elle recula d'un pas. Les mains sur la tête, la secouant. Subitement, son regard revint sur la personne.
Effrayer... Non... Tu as peur de moi? Tu n'as pas peur de moi...
Elle avança ses bras entre les barreaux. Ses doigts effleurèrent le visage de l'homme avant de se retirer. Approchant de nouveau sa main, elle la déposa sur la joue de l'homme. Sa peau est froide.

- Tu n'as pas peur toi... Pas de moi. Approche. Approche. NON! RECULE! RECULE! NE ME REGARDE PAS!

Elle courut jusque dans l'ombre de sa cellule. S'assoyant contre le mur, avec de grands yeux horrifiés. Elle se cacha le visage dans ses mains.

- Malpropre! Laide! Tais-toi! Je ne veux pas t'entendre. Stupide!

Elle se releva et s'avança d'un pas vers la porte. La tête baissé.

- Un joli garçon vient me voir. Mais je ne suis pas prête. Je ne suis pas prête... Je n'ai pas d'autre vêtements à me mettre. Que faire? Que faire?

Elle se balançait d'un côté à l'autre. Encore. Longtemps.
J'ai le temps... Je n'ai que ça le temps...

- Pourquoi es-tu là, mon loup?

Je me demande... Pourquoi viens-tu à moi?... Je savais qu'on viendrait... Qu'un traite viendrait... Pas si tôt. Pas déjà... Que veux-tu? Que me veux-tu?

Décidément, elle est plus étrange que je l'avais cru. Elle savait mon secret, ma mission..

-Oui, je me cache. Je me cache des regards des autres, jugeant tout sans pitié.

Elle semblait indécise, comme si deux personnes habitaient son corps...

-Je suis la car j'ai erré a travers le chateau, durant le va-et-viens incessant des gens, me faufilant a travers eux. J'ai abouti ici.

- Le loup solitaire... Il vient à moi... Mais Pourquoi? ... Il ne me le dit pas...

Elle chantonnait doucement en tournant sur elle-même. Avec un sourire. Petit sourire en coin. Heureuse. Elle s'arrêta de tourner et garda ses mains cachés derrière son dos.
La... La... La... La... Le mouton, il est partit... Car le loup est arrivé... Où est ma proie? ... Où est ma proie?
J'ai faim... J'ai si faim... Je veux manger... Où est-il ce vieux fou pour qu'il m'apporte à manger?
Elle leva un regard doux vers l'homme qui étais toujours là. Elle s'approcha le plus possible de lui. Tendant ses mains au travers des barreaux pour les déposer sur le cou du garçon. Elle serra à peine, juste pour garder sa prise.
Tu es ma proie... Entre mes griffes... Je décide, de ton destin...
Elle sourit de nouveau.

- Ce n'est pas le hasard qui t'as mené jusqu'à moi, Mon loup. Tu dois m'aider... En retour, je t'aiderai aussi. Je peux voir, moi.

Elle le lâcha d'une main pour la porter à son oeil doré.
Tu peux le regarder... Mais moi, Je peux voir mieux que toi...
Elle remit sa main sur le cou de sa proie et l'obligea à approcher encore plus des barreaux.

- Sortir.

Un mot. Un chuchotement.

- Laisse-moi sortir.

Elle passa lentement son index sur la joue du garçon en souriant, s'attardant sur ses traits.
Tu es là parce que j'ai besoin de toi. Tu dois m'aider. Je n'ai pas besoin de t'apprivoiser, j'espère...
Elle ramena ses mains pour les mettre sur les barreaux froid. Sa tête était penché et posé sur la porte.
J'attends une réponse... Ta réponse...

Sortir, s'évader, gouter a la liberté, voila son désir...

-Je ne peut pas le faire, cela pourrait me coûter la vie, ainsi que la tienne.. Le prix d'une libération est bien lourd... ''Ceux qui libèrent paieront le prix cher, leur vie sera prise, leur honneur dépérira.. Le chant de l'oiseau cessera et la lumière s'éteindera. Son agonie sera longue, lente. Ses souvenirs défileront devant ses yeux, la souffrance de la trahison les acchèvera. C'est finalement quand ses yeux seront clos a jamais, que, tout sera fini, qu'il goutera a la divine paix qu'apporte la mort''

Je gardai le silence quelques secondes, réfléchissant a ce que je venais de dire.

(Ouah.. J'suis tu fier de mes rimes la!)

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Le bonhomme louche arriva, il ouvrit la porte, les mains pleines de nourriture. Il fit un sourire louche a tout le monde. Il dit un bonjour long.

- Qui veut quoi? J'ai apporter pleins de chose que pour vous.

Casper s'approcha d'un prisonnier, puis d'un autre. Ensuite, il arriva enfin à Izane.

- Alors, ma jolie, que veux-tu ? Bien sur, tu sais très bien que je ne te servirai pas deux choses: La première, le joli jeune homme qui est juste ici, et la deuxième, la liberté.

Il montra les plats qu'il avait emporter.

- Tu veux les coeurs de poulets ou bien, la pattes gauches d'un veau? À moins que tu veuilles la pattes droites?

Casper passa doucement sa main sur la joue de la jeune femme. Il lui fit un grand sourire très louche.

J'avais regard l'entrée de cet homme plutot étrange. En regardant les mets qu'il avait apporté, j'avais cru voir virer ma peau pâle au vert alien. Je m'éloignai un peut de la cellule, cédant le passage a Casper. Il devait faire une tête de plus que moi, car, oui, moi, je suis très petit.

Casper avait parlé de joli jeune homme... Pour avoir mentionné jeune, il devait être plus vieux que moi, déjà, c'est un indice.

Moi? Joli? J'avoue, je ne suis pas laid.

(Vous allez dire: ''Ça suffit le narcissisme!'')

Son rire se répercuta sur les murs de la prison silencieuse.
Tu as peur toi aussi... Tu es comme les autres... Louveteau!... Tu m'abandonne toi aussi...
Elle riait encore. Sans arrêt. Personne d'autre ne riait. Elle se calma peu à peu en tenant son oeil gauche. Son oeil doré. Elle garda un sourire carnassier. Regardant le sol, son corps était encore secoué de soubresaut. Elle riait encore. En silence.
Puis, elle s'arrêta, posa son regard sur l'homme. Regard noir. Haineux. Frustré.

- MENTEUR! TRAITE! TU AS PEUR! PENDEZ-LE! PENDEZ-LE! TRAITE!

Elle serrait les poings. Son corps tremblait. Regard noir. Elle se jeta sur la porte et secoua violemment la porte.

- SALE TRICHEUR! MENTEUR! REGRETTER! TU VAS REGRETTER! SALE LOUP! MORT À TOI!

Elle frappa dans le mur près d'elle. Un autre coup. Encore. Elle s'arrêta.
Doucement... Il tombe... Doucement... Sur le sol... Doucement... Je me vides... de mon sang.
Elle ramena ses mains ensanglantées à sa tête et la tint en riant. Folle. Ses pupilles étaient petites. Rire. Effrayant.
Cours... Ma proie... Enfuie toi avant que je n'arrive...
Puis, une odeur. De la viande. Cet homme. Elle regarda le vieu fou s'avancer. Il s'arrêta devant sa cellule.

- Je suis moins jolie aujourd'hui...

Elle sourit doucement. Ayant l'air gêner. Comme une petite fille.

- Je vais sortir cet après-midi, alors c'est correct pour l'instant. Laisse-moi ici. Je viens de voir...

Elle marcha jusqu'à la porte une nouvelle fois et tendit la main en sang pour prendre un coeur de poulet. Elle le dévorra avidement, d'un coup. Puis une autre. Un autre. Un autre.
J'ai si faim... J'avais si faim... Je suis bien...
Elle sourit, ses dents salis par le sang. Elle prit la main du vieu et le remercia.

- Ne t'inquiète pas. Celle-là, t'achetera quelques choses. Plus tard. Bientôt. Ne t'inquiète pas.

Elle tourna ensuite la tête vers ce loup de traite qui était reculé. Elle envoya ses pensées dans sa tête. Avec un petit sourire en coin. Avec de grand yeux ouvert.
Les traites ne vivent jamais longtemps...

Il finit la phrase qu'il avait commencé (Au poste précédent.)

-Si la mort m'apporte la paix, me sauve de mon calvaire quotidien, je suis prêt a continuer a me battre pour, quand viendra mon tour, les yeux mis-clos, de sourire.
Elle me maudissait, a ce que ma tête voulait bien comprendre.

-Le loup, comme tu le dis, n'a pas peur, et, n'a ni l'intention de mourir, enfin, de mourir sans tenter de renverser son destin.
Il se rapprocha des barreaux. Il la regarda manger avant de continuer sa phrase, visage presque collé au barreaux, s'assurant que personne d'autre qu'elle comprendrait.

-Tu sais, je peut toujours changer d'avis concernant ta libération... ''Le loup n'a jamais laissé tomber ses pairs, et, ne le fera jamais.'' J'ai besoin d'alliés, au départ, je n'étais pas seul dans cette mission.. Il y a de cela un an que ma soeur a rejoint mes parents dans l'autre monde, et, je sais qu'elle y est plus heureuse.. Je suis sur que tu me comprends.
Il continua de regarder Izane, gardant son regard de béton.

Tu dis que tu n'as pas peur... Tu changes d'idée sans arrêt... Décide toi...
Elle le regardait. Sans bouger. Elle écoutait. Sans parler. Puis, il s'approcha. Très près des barreaux, pour qu'elle seule entende. Elle s'approcha elle aussi. Les barreaux entre ses mains.

- Tu parles du destin comme si tu t'y connaissait. Tu ne sais pas. Moi, je sais.

Elle rit. Doucement, pas fort. Elle passa sa main sur la joue de l'homme, une nouvelle fois. Avec un sourire.

- Je savais que tu ne me laisserai pas mon loup.

Tu ne peux pas... Mais ne t'en fais pas. Tout le monde peut se tromper...
Elle sourit. Puis se recula lentement. Lentement. Jusqu'au milieu de sa maison. Ses doigts effleuraient sa tête alors qu'elle pensait. Elle souriait.
Libre. Libre... Je le serai enfin... Quand dehors je serai, c'est à moi de décider... Libre. Libre... Je le serai enfin... Lorsqu'entre mes mains, Je déciderais de ta vie...
Elle chantait doucement dans sa tête. Doucement. Lentement.
Puis, d'une voix calme, douce, elle répéta à voix haute. Horrifiant. Heureuse.

- Libre. Libre... Je le serai enfin... Coulera le sang, pour ma liberté...

Elle arrêta de tourner. Souriante. Elle fit un clin d'oeil au loup. Complice.
Bonne chance... Lui souffla-t-elle doucement avec un baiser en se reculant pour s'asseoir dans l'ombre de la cellule. Elle rit légèrement. Satisfaite.

Du sang coulera... Cela ne sera pas le mien, je l'espère.

Toujours près des barreaux, il laissa glisser quelques mots...

-''A la tombée de la nuit, le loup reviendra, ses pas feutrés couverts par le clapotis de l'eau... Il entrera et déchirera les barreaux de ses griffes acérées. Sans jamais se faire prendre, il quittera cet endroit avec la personne qu'il aura libéré..

Elle tapa gaiement dans ses mains en riant. Elle se leva, s'avança. Comme une ombre. Il était toujours près des barreaux. Elle s'arrêta devant la grille et sourit gentiment.

- Merci... Murmura-t-elle doucement.

Elle passa ses mains entre les bareaux, comme souvent, et prit celle de l'homme dans les siennes.
L'impatience me guête... Il ne reste que quelques heures et pourtant... Tout cela parait une éternité.
Elle voulait passer le temps plus vite. Elle ne voulait pas attendre.
Pas le choix... Et si ça ne marche pas...Non.... Du sang couleras... Ce soir.
Elle approcha la tête des barreaux, toujours en tenant les mains du loup.

- Je te fais confiance. Si tu me trahis... Tu sera punis.

Elle sourit. Sourire carnassier. Puis, déposa ses lèvres sur la joue du garçon.

- J'attendrai...

Elle se recula de nouveau et se mit à tourner sur elle-même. Encore. Son visage éclairé par un nouvel espoir. La liberté.
Si joli... Ce petit mot est si joli... Il me fait rêver... Chaque nuit... Je rêve de cette liberté...
Elle se laissa tomber par terre en riant. Elle regarda un mur et commença à se peigner les cheveux. Comme si elle se regardait dans un miroir. Mais il n'y avait rien.
Il faut être présentable et jolie. Je sors ce soir...
Laide. Malpropre. Comment paraitre correcte? Rien qu'une prisonnière.
Non. Je peux être jolie. Il le dit, ce vieu fou.
Elle tourna la tête vers le loup. Toujours là. Elle le regarda. Un regard pour une fois incertain.

- Est-ce que je suis jolie? Je peux sortir comme ça? Dis-moi la vérité... S'il te plait.

Elle tenait une de ses mèches fonçé entre ses mains. Elle se mordillait la lèvre en regardant le garçon.
Que faire? Que faire?
Rester ici?
Non! Je n'écoute plus! Je ne t'écoute plus!
Elle leva de nouveau le regard vers l'homme. Pour sa réponse. Elle n'était qu'une fille après tout. Une fille étrange, avec des pouvoirs, mais une fille.

-Tu n'as pas a t'en faire pour ton apparence, tu es très bien comme tu es.

Il s'éloigna en direction de la porte du cachot, levant sa main dans les airs, bras plié a 90º, souriant.

Il a trahi Keven, ce dernier va le traquer, mais, il ne l'attrappera jamais.

''Le mental du Cabaliste est aussi fort que son endurance. Le Cabaliste n'abandonnera jamais, il se battera jusqu'au bout, voila ce qui fait sa force...''

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Izane dit qu'elle était moins belle aujourd'hui. Toujours son sourire louche aux lèvres, il pensa. Mais voyons, ma princesse, tu as toujours été belle, et jamais tu ne le sera pas. Pendant qu'ils continuent leur conversation, le louche les guète, les écoute, mais s'il est à l'autre bout de la salle, il entend tout, après tout, il est assez louche pour ça. Il fini de nourrir les autres prisonniers et retourna à sa jolie princesse et au gentil jeune homme. Izane se regardait dans le miroir qu'il n'y avait pas, elle se coiffait. Elle voulait être belle pour sa sortit. Le louche regarda le garçon partir. Il se tourna ensuite vers Izane.

- Tu vas sortir, enfin gouter à la liberté? Je vais te laisser partir, si tu me promet de venir me voir souvent, d'accord, ma petite princesse?

Un grand sourire louche aux lèvres, il s'assit près de la "cage" à Izane pour rester avec elle.

-Tu veux quelque chose?

Avec son sourire habituelle il la regarda, passant doucement sa main à travers les barreaux.

Je suis correcte... Tu vois? Je le savais.
Elle sourit et retourna sa tête vers le miroir qu'il n'y avait pas et recommença à se peigner les cheveux lentement. Alors que son loup partait. Il allait surement tout préparer. S'il l'abandonnait...
Non... Il ne peut pas me laisser ici. Pas Toute seule.
Lentement, elle recommença à chanter. Doucement. Charmant. Effrayant.

- Libre. Libre... Je le serai enfin... Quand dehors je serai, c'est à moi de décider...
Libre. Libre... Je le serai enfin... Lorsqu'entre mes mains, Je déciderais de ta vie...
Libre. Libre... Je le serai enfin... Coulera le sang, pour ma liberté...

Autour, les autres prisonniers se reculait. Être le plus loin. C'était leur but. Il ne voulait plus l'entendre chanter ses refrains. Ils vous restait dans la tête. Vous empêchait de penser à autre chose. C'est petit refrain horrible. Remplit de douleur. Des gémissements s'élevaient des autres cellules. Ils ne voulait plus entendre. Se cachait les oreilles. Mais c'était dans leur tête. Dans leur tête qu'elle chantait. Sans arrêt. Les rendant fou. Presque, presque comme elle.

- Libre... Libre... Je le serai... Enfin...

Quelques larmes coulaient sur le visage de la prisonnière. Elle porta ses mains à ses joues.
Sang? Non... C'est moins lourd... Ce n'est pas rouge...
Elle toucha ses joues mouillés sans comprendre.
Des larmes? Je pleure? Je... pleure? Pourquoi? Je ne suis pas triste... Je suis... contente.
Elle regardait ses mains blessées, mouillés. Étonnement. Incompréhension. Puis, le vieu fou revint. Il parla.
Qu'est-ce que je veux? Savoir... C'est quoi ces larmes? Pourquoi?
Elle s'approcha à quatre pattes vers la porte et prit les mains du vieu fou. Lui montrant qu'elles étaient mouillés

- Pour...quoi? Qu'est-ce qu'il se passe? Je ne suis pas triste.

Elle repassa la main sur ses joues pour enlever le reste de l'eau. Il n'y avait plus de larme. Elle pencha la tête.
Tu es triste toi?...
Non... Je ne suis pas triste.
Alors pourquoi je pleure? Personne n'est triste.
Elle regarda encore une fois le vieu fou. Sans comprendre. Elle savait ce qu'était des larmes. Mais elle ne pleure pas. Elle ne pleure jamais. Même pas à la mort des autres. Même pas de regrets. Alors pourquoi maintenant?

Messages : 6 Réputation : 4871 Date d'inscription : 16/09/2011

Monsieur le louche écoutait doucement le refrain. Les gardes en avait peur, mais le vieux bonhomme aimait sa petite princesse. Comme si on lui chantait une douce berceuse, il s'endormit presque, mais la jeune prisonnière lui prit la main. Sa main était mouiller, et ses joues, sécher. Le plus louche de tous passa doucement sa main sur la joue de la prisonnière. Toujours le grand sourire louche aux lèvres, il parla.

- Ce sont des larmes de joies. Tu es tellement heureuse que tu en pleure. Tu es tellement mignonne quand tu pleures.

Le vieux marchands, jamais ayant arrêter de sourire, regardait la voyante.

- Tu as peur de tes propres larmes, mais tu adores voir celles des autres couler?

Toujours la main dans la sienne, il posa son front sur les barreaux froids. Je t'adore, ma princesse.

La joie? La joie... Il y a longtemps que je ne l'ai pas ressentit. Lorsque nous sommes dans une cage pendant un temps, tout devient morne et ennuyant...
Elle sourit au vieux fou. Un sourire de remerciement pour tout ce qu'il a fait pour elle. Il ne la traitait pas de folle lui. Il l'écoutait, répondait à ses questions et la trouvait belle comme elle était.
Je suis contente... Je suis contente.
Elle se leva.

- Je te promet que nous nous reverrons. Je le sais... Je le promet. Fais-moi confiance, Vieux fou. Je ne t'abandonnerai pas. Tu ne m'as pas abandonner toi.

Elle mit son doigt sur ses lèvres pour lui intimer le silence. Puis, dans sa tête elle se mit doucement à chanter.
Il ne faut pas en parler... Pas en parler... Sinon, je reviendrai... Je reviendrais... Je ne veux pas... Non, ne veux pas.... Tout ce que je veux, ce que je veux... C'est goûter à cette liberté là...
Les mains derrière le dos, elle marcha lentement vers la fente dans le mur. Elle sentit le vent sur son visage, regarda le ciel.
Bientôt je serai dehors... Bientôt je me souviendrais de ce que veut dire le mot «Liberté». Il y a si longtemps que je l'utilise sans pouvoir en donner une définition autre que: En dehors d'ici.
Mais... S'il ne vient pas... Je serais coincer ici pour toujours...
Non, il viendra. Il viendra. Il me l'a dit. Il ne peut pas faire autrement.
Doux vent... Doux vent... Bientôt je te sentirai même sur mes bras... Jolie Ciel, Jolie ciel... Bientôt je te verrai d'ailleurs. Sortir... Sortir... Je ne veux que ça. Libre... Libre... Ce que je demande, ce n'est pas compliquer. Écoute ma requête et il ne coulera pas... Ton sang ne coulera pas...
Un chant silencieux. Pour elle. Juste pour elle et la vie.