L'audience est ouverte

(J'ai décidé quelques Petits Choses à propos des Parents et Tout. J'espère que ça ne pose pas de problème)

L'heure avançait lentement et l'audience commencerait dans seulement quelques minutes. Son père, le roi, lui avait demander de bien vouloir participer à l'audience du matin pour qu'elle sache ce que c'était et comment réagir à certain demander. Sérieusement, elle s'en moquait. Elle ne sera pas la reine de ce château, alors à quoi beau participer à l'audience du royaume? Mais, comme c'était son père en personne qui était venu lui demander la veille, elle n'avait pu lui refuser. Surtout que ça pourrait être amusant, si bien entendu, on lui laissait dire son avis. Elle ne savait pas qui participait généralement aux audiences puisqu'elle ne s'y était jamais intéressée, mais elle s'était dit qu'elle se saurait très vite en arrivant dans la salle. Escorté de deux gardes à la forte carrure, Sayu arriva devant les grandes portes de la salle du trône où se déroulait les nombreux évènements avec le public. Il y avait aussi deux gardes gardant l'accès à la pièce. En voyant la princesse approché, ils ouvrirent chacun une porte en se baissant en une révérence pour laisser passer la princesse.

En rentrant dans la salle, elle vit le trône imposant de son père. Magnifique et splendide, tout comme le roi de ce pays. Son père y était déjà assis. La main dans sa barbe, il avait l'air de réfléchir fortement à quelque chose que Sayu ignorait. La jeune fille s'avança dans la salle toujours suivit de ses deux gardes d'escorte. Au milieu de l'allée centrale, elle avançait avec élégance et sans se soucier des regards que portaient les gens sur elle. Admiratif? Craintif? Méprisant? Elle n'en avait aucune idée, mais que les gens l'aiment ou la détestent, elle restait princesse de ce royaume et influente au sein de la famille royale. En tournant la tête pour regarder à côté de son père, elle y vit sa mère. Assise droite, belle et imposante, comme son rôle peut l'exiger d'elle. La reine regardait son mari avec des yeux calmes et doux. Un regard que Sayu n'avait jamais réussit à faire, malgré les quelques prétendants lui ayant plu.

En arrivant devant le trône, elle prit dans chacune de ses mains un bord de sa robe bleu et noir et la tira légèrement vers le haut en se baissant et fermant les yeux un instant. En se relevant, elle dit d'un voix d'un calme exemplaire:

- Bonjour Père, Bonjour Mère. Je viens participer à l'audience du matin, comme nous m'avons demander. Puis-je prendre le siège à votre gauche, mère?

Son père, sortant enfin de sa longue et profonde réflexion, lui envoya le bonjour en la saluant d'un signe de tête. Sa mère l'invita à s'asseoir près de sa main gauche en lui répondant gentiment:

- Bien sur, ma fille. Viens donc t'asseoir, près de moi.

Avec un sourire remplie d'affection, la reine la regarda approcher. Sayu ne sourit pas, mais fit un signe de tête à l'intention de sa mère et s'assied confortablement sur le trône de seconde place. Il était plus petit que ceux du roi et de la reine, mais de perdait rien en magnificence. Assise bien droite, comme sa mère, aussi belle que le jour levant, mais aussi froide que la neige, elle déposa ses mains sur ses cuisses et regarda son père faire un petit discours avant d'ouvrir officiellement l'audience. Plusieurs personnes passèrent sans que Sayu ne retienne nom et visage. Elle n'y voyait aucun intérêt et son regard se posa sur la fenêtre. Puis, la porte s'ouvrit en grand et Sayu se tourna vers le nouvel arrivant. Elle ne put s'empêcher d'écouter ce que la personne avait à dire. Cela l'intéressait, il fallait l'admettre. Elle accota ses coudes sur les bord de son petit trône et croisa ses doigts ensemble afin d'y poser la tête. Elle observa la personne fait par de son avis au roi avec un sourire en coin moqueur. Elle en avait du courage, cette petite personne, pour venir dire son avis.

J'étais debout, a droite des thrones, comme a chaque audience. Je fut surpris de voir la princesse y participer. Je restai la, silencieux, le visage aussi dur que la pierre, lance a la main. Il arrivait souvent que le roi devenait agacé de l'attitude de ses sujets, et moi, je devais les faire sortir.
Pourquoi est-t-elle toujours sur mon chemin? J'en ai marre!

Je voulais sortir. J'en avais marre de rester à l'intérieur des grandes murailles et de ne pouvoir voir que par les tours l'extérieur du royaume. Je voulais aller dehors, faire une mission. Je suis une assassin. Ce n'est pas pour rien. Je dois agir et ne pas rester les bras croiser. De plus, il n'y a personne ici pour s'entrainer avec moi. Que puis-je faire? Ma place n'est pas au milieu de tout ses nobles. Ma place est ailleurs, en pleine action. Je suis assez expérimenter pour cela. En arrivant devant les gardes, je me place bien droite.

- Je viens demander audience au roi, messieurs. Pouvez-vous m'ouvrir.

Après avoir échangé un regard, un des garde ouvrit un des portes. Je m'avance au milieu de l'allée, la tête haute et regardant la famille royale assise sur leur trône. Je sens bien le regard des villageois dans mon dos, mais je ne prends pas la peine de me retourner. J'arrive finalement devant le trône du roi. Je met un genoux par terre et porte ma main vers ma poitrine. Je penche la tête et parle en relevant ma tête un fois que le droit de parler m'es acordé.

- Mon roi. J'ai entendu parler par un des guerriers que nous avions interdiction de sortir de l'enceinte du château. Je suis ici pour vous en demander la cause.

Je reste genoux à terre, main à la poitrine et regarde le roi en entendant sa réponse. J’essaierai de le convaincre de me laisser sortir. Je remarque le regard de la princesse sur moi. En voyant son sourire, je me dit qu'elle doit me trouver bien étrange de venir en audience seulement pour demander la cause d'un événement.

Un instant de silence passa dans la salle alors que le roi scrutait le visage baissé de la jeune fille qui venait de lui poser une question. Ses yeux sévère la regardait en cherchant la raison de sa question. Il n'était pas très difficile de deviner que cette jeune fille faisait partit des apprenties. Trop jeunes pour être guerrière ou quoi que se soit du même genre. Sayu avait toujours son petit sourire moqueur et son regard passait de son père à la fille. Elle aimait bien déchiffrer ce qu'elle y voyait. La fille semblait vraiment vouloir sortir et c'était assez claire au ton de sa voix et à sa question. Son père par contre n'eut pas l'air de tout de suite le comprendre. De sa voix grave, il expliqua les raisons de son choix et Sayu camoufla un bâillement. Des raisons et des raisons. Elle ne voyait pas plus l'intérêt de garder enfermer tous ses guerriers. Elle les avait tous les jours dans les pattes. Ils traînaient partout dans le château et s’entraînaient à toutes heures du jours faisant pleins de bruits dans la cours.

Le roi se replaça sur sa chaise en continuant de regarder la fille qui ne bougeait pas. Elle devait avoir autre chose à demander, mais Sayu ne lui en laissa pas le temps. Elle voulait demander à son père si elle pouvait aller à Karu. Enfin, demander était un grand mot pour seulement aller lui dire. Il ne l'empêcherait pas d'y aller, car à Karu, ils ne l'attaqueront pas puisqu'ils sont pacifique. Si elle vient en paix, ils n'auront aucun raison. Elle voulait aller rendre visiter à son oncle et cousin. Encore là, cousin était un grand mot puisqu'il n'y avait aucun lien de sang entre le roi et son successeur. Si elle demandait d'aller à Karu, elle aurait besoin d'une escorte. Elle n'aimait pas particulièrement faire plaisir au gens, mais la règle imposer par son père lui servait pour une fois. Puisque tous les guerriers avaient interdiction de sortir du royaume, il serait d'autant plus facile de trouver des membres pour occuper son escortes. Sinon, cela aurait été plus dur. Qui voulait vraiment devoir traîner pendant plusieurs jours avec une princesse aussi égoïste? La plupart des gens préférait la regarder de loin.

Sayu se leva de son trône et marcha, descendant les trois petits marches, pour aller se placer face à ses parents. Elle les salua de nouveau d'un signe de tête avant de faire part de son avis, sans gêne:

- Père. Mère. Ce matin, je me suis dit que je pourrais aller rendre visiter à mon oncle. J'ai envie d'aller voir comment tout se passe à Karu et revoit mon cher cousin que je n'ai pas vu depuis un long moment déjà. Notre dernière rencontre remonte à quelques années, même. (Un sourire moqueur s'étira sur ses lèvres) Puis, je m'ennuie ici. Je n'ai rien à faire d'intéressant alors sortir un peu me fera surement le plus grand bien. Mais, bien entendu, il me faut une escorte. Une princesse ne peut se promener seule à l'extérieur de son royaume. Je propose donc que cette enfant m'accompagne. Je sais qu'elle est apte à occuper une place dans mon escorte, je l'ai déjà vu s'entraîner. En même temps, elle pourrait sortir et le problème sera régler.

Toujours debout devant ses parents, Sayu passa une main sur sa robe, replaçant le tissu pour qu'il tombe parfaitement. Elle passa une main dans ses cheveux, repoussant du même coup sa couronne d'argent. Son père avait la main dans sa barbe et semblait réfléchir à la proposition de sa fille. La reine avait sa main déposer sur le bras de son mari et le regardait doucement. Elle finit par s'exprimer avant le roi:

- Pourquoi ne pas lui accorder le droit de sortir avec cette jeune enfant. Je n'y vois pas d'inconvénient. Elle va simplement à Karu. Qui pourrait lui faire du mal?

- On pourrait être étonné, marmonna le roi dans sa barbe avant de reprendre de vive voix. Je n'ai aucune objection en autant que personne ne pose de problème là-bas. Ce ne sera qu'une visite familial. Par contre, ma fille, je ne peux te laisser sortir avec une enfant seulement.

Avec un sourire satisfait, Sayu hocha la tête pour montrer qu'elle était d'accord avec son père. Elle ne pouvait laisser une seule enfant la protéger, qualifié ou non. Elle n'aurait aucune difficulté à composer une escorte et pourrait partir le jour même, elle en était certaine. Elle réclama qu'un serviteur s'arrange pour que les préparatifs du voyage commence maintenant. Elle se tourna vers toutes les personnes réunies dans la salle. Elle leva les mains pour attirer l'attention de tout le monde avant de s'exprimer.

- J'aurais besoin d'au moins trois autres personnes pour m'accompagner. Qui voudrait bien m'accompagner?

Abaissant les mains, Sayu sourit gaiement pour encourager les autres à se proposer. Ce n'était pas un vrai sourire, mais qui le remarquerait? Elle était bonne actrice et pouvait faire croire ce qu'elle voulait à presque tout ceux qu'elle voulait. Elle se recula vers son trône pour retourner s'asseoir tout en regardant qui se proposait pour faire partit de son escorte. Elle espérait seulement que son père ne l'oblige pas à amener quelqu'un qu'elle n'aurait pas choisi. Il faisait souvent ça pour surveiller ce qu'elle faisait lorsqu'elle quittait le royaume.

(Tant de choses. Je suis perdu.)
Pendant que je retenais le Fan-Club de la princesse, cette dernière, je crois, soutint la demande de Kelly et proposa qu'elle l'accompagne durant son voyage a Karu. Puis, le roi affirma que cela serait une bonne idée, mais, il refusa qu'une enfant l'accompagne seule, et, la princesse demanda quelqu'un pour l'accompagner. Trois personne pour être exact. Une main, et une autre. Même la mienne se leva. Tous étaient prêts a servir les dirigeants de notre royaume. Ces querelles depuis si longtemps.. J'ai l'air d'un guerrier sanguinaire, mais, au fond, j'espère une paix sans fin. Finalement, je ne suis peut-être pas si mauvais. Son voyage était un espoir d'établir une paix sans fin. Ce que les gens croient d'elle est peut-être faux. Je ne me pardonnerai jamais cette vision maléfique d'elle que j'ai. Au fond de moi, j'ai peur d'oublier cette image, bien que ma volonté de l'oublier dicte le contraire. Que faire?

Je remarquai alors que tout le scénario de ce passage, de mes pensées paraissaient dans mes yeux, de la façon dont les gens me regardaient. Pour être franc, j'étais embarassé. J'ai été trahi par la barrière que je m'étais construit au fil des ans pour garde ce regard froid. Oui, mon regard froid habituel c'est éffondré sous vos yeux.

Au fond, je suis faible et pitoyable...

Presque endormie, elle pensait à ce que pourrait faire "son" dragon quand elle ne l'invoquait pas. Il devait surement s'entraîner, comme Mérédite. Sur cette penser, elle s'endormit presque, quand elle entendit la princesse parler de partir, faire une aventure. Aussitôt, les yeux de Mérédite s'ouvrirent et regardait tout ce qui se passait, et oui, Tout. Rien ne lui échappait. Le roi interdit Sayu, la princesse, d'y aller seule, il fallait trois personnes pour l'accompagner. Sans se préoccuper de qui y allait, Mérédite se leva, d'un seul bond, pour regarder ses supérieurs. Elle déposa un genou sur le sol et sa main sur sa poitrine pour dire:

- Je vais l'accompagner, seul la mort saura mettre fin à cette quête. Si vous me le permettez, sir.

Mérédite se releva, pour se rasseoir. Elle passa doucement ses doigts sur son armes, pensant pour qu'elle raison le dragon ne peut pas lui appartenir.

Une seconde à peine passa avant que la première main se lève. Sayu sourit. Elle regarda la personne en question qui n'était qu'un guerrier ordinaire duquel elle n'avait pas retenu le nom. D'ailleurs, elle ne lui avait jamais parler alors elle ne savait pas comment elle aurait pu savoir son nom. Il y eut aussi une jeune femme qui leva la main avant de mettre un genou à terre en disant que seule la mort pourrait l'empêcher de terminer sa quête. Elle demandait aussi l'avis du roi. Ce dernier se racla la gorge avant de déclarer:

- Vous avez mon entière permission. Je vois que vous êtes quelqu'un de sérieux qui pourra protéger ma fille.

Sayu retenu un rire. Voyons! Ces personnes ne l'accompagnait que pour pouvoir sortir. Certainement, ils devraient protéger la princesse, mais sans plus. Elle en était sure. Aucun de ceux qui se proposait ne voulait vraiment s'assurer qu'elle vivent. Ils devaient n'en avoir rien à faire d'une princesse comme elle. Cela la décevait un peu de penser comme ça, mais après tout, elle n'allait pas changer pour ces personnes qui ne signifiait rien pour elle. La reine souriait, comme à son habitude, de son plus beau sourire. Pour elle, ce projet était considéré comme important pour la diplomatie du pays. Surement voulait-elle la paix, comme plusieurs d'entre tous. Sayu s'en fichait pas mal. Que tel ou tel pays soit ennemis ne lui faisait rien en autant qu'il n'y avait pas de guerre. À ce stade, il fallait agir, évidemment. Sinon, le village en serait toucher et s'il y avait des problèmes au village, il y en aurait aussi au château. Tout serait plus stressant, les guerriers partout encore plus et son petit bonheur en serait encore plus gâcher. Sayu aimait le calme, ce qui n'était pas le cas en temps de guerre.

Sayu sortait de sa rêverie lorsqu'elle croisa le regard de la dernière personne à s'être proposer. Si elle n'était pas déjà assise, Sayu serait tombé par terre d'étonnement. Le regard froid que cet homme avait porter sur elle toute la matinée avait changer pour un regard tellement expressif. C'était un peu comme si on pouvait lire la moindre pensée qui traversait son esprit. Les yeux ronds de surprise, Sayu n'en revenait pas. Une main se déposa sur la sienne et Sayu tourna finalement son regard vers sa mère qu'il lui demanda si tout allait bien. Reprenant son visage habituel, Sayu hocha affirmativement la tête à sa mère avant de se tourner de nouveau vers le garçon, puis vers les deux filles qui l'accompagnaient et finalement vers le dernière. Avant de pouvoir se lever pour annoncer le départ, la reine prit la parole d'une voix douce:

- Je tiens à vous dire, cher guerriers, que votre mission ne sera pas juste de protéger la princesse contre ses agresseurs, mais aussi ne veiller à ce que les liens entres nos deux royaumes ne soit pas altérer.

- Je passerai à l'un de vous un message diplomatique que vous remettre au roi du pays voisin. Je tiens à préciser à voix haute que si une seule personnes du royaume de Karu ne touche un cheveux de ma princesse sans sa permission, je les tuerais tous, jusqu'au dernier. Vous êtes témoin de mes paroles. Je tiendrais ma promesse quoiqu'il arrive si ma fille est victime de quoi que se soit. Aussi l'escorte n'ayant pu la protéger correctement seront punis. J'espère que c'est clair. Rajouta le roi de sa voix forte et terrifiante. Il tenait beaucoup à sa fille qui était sa seule enfant. Peut-être pas héritière, mais quand même. Elle comptait beaucoup.

Maintenant que le roi et la reine avait donner leur accord et leur ''bénédiction'' pour la route, Sayu se leva de nouveau de son trône et leva les bras en l'air. Le silence se fit peu à peu après la remarque du roi et Sayu annonça le départ immédiat de la troupe.

- Ceux qui m'accompagne, veuillez préparer vos effets immédiatement et rapidement. Je vous attends au porte du château. Nous partirons lorsque le soleil sera à son zénith.

Sayu quitta la salle avec élégance suivit des gardes et des domestiques traînant ses bagages jusqu'au carrosse. La princesse attendit les autres membres du voyage à l'extérieur, près du carrosse.

(HRP: Est-ce que c'est comme ça qu'on l'écrit? ^^')

À supprimer!!