Le soir Venu (Poème nul et poste..)

''Le soir venu, le loup revint. Les astres étaient enlignés, les gens dormaient a poings fermés. Se laissant balancer par le clapotis de la douce pluie, il avançait, près a bondir sur tout danger. Il était sur de lui, mais, il devrait surement en payer le prix..''

Satsugaï avançait prudemment dans l'obscurité, cherchant la cellule d'Izane.

Un mince rayon de lune traversait la cellule, éclairant le visage d'Izane. Lui donnant un air mystérieux et charmant. Étendue sur le bloc qui lui servait de lit, elle dormait. Paisiblement, pour une fois. Après le départ de Casper, elle s'était assise sur le bloc recouvert de paille et avait continuer à chanter. Joliment. Jusqu'à s'assoupir. Elle rêvait. Un rêve étrange, mais pas effrayant.
Je danse... Toute seule sur la place, je danse... Je ne m'arrête pas. Jamais... Puis, j'ai un cavalier, mais je ne le regarde pas. Je danse... Il repart. Tout ceux qui m'entoure, me regarde, quitte lentement l'endroit. Me laissant seule... Je danse... Nuit et jour... Sans arrêt. Jamais... Je danse...
Un mouvement. Elle se retourna sur la paille. Puis, elle ouvrit les yeux. Clignant sous la douce lumière lunaire. Elle s'assit. Elle leva la main pour repousser ses cheveux mêlés. Dans un bruit anormal de cliquetis, la prisonnière se leva. Une fois debout, elle les sentit vraiment. Un poids tirant ses bras vers le sol. Des chaînes. Étonnement. Incompréhension.
Des chaînes? Ils m'ont attachés. Mais pourquoi? Pourquoi m'attachent-ils ce soir? Seulement ce soir...
Elle marcha vers la porte, mais fut arrêter à mi-chemin. Au bout des chaînes. Les bras tirés vers l'arrière, elle avança encore un peu. Jusqu'à ne plus pouvoir du tout. Elle regarda de l'autre côté de la porte.
Ils m'ont entendue chanter... Les pauvres ont peur... Ils ont peur de moi... Peur que je sois libre... Ces chaînes m'en empêcheront-il vraiment?
Un sourire sur ses lèvres. Carnassier. Mauvais. Elle tira sur ses chaînes. Le bruit sourd se répercutait à chaque fois sur les murs et dans le cachot silencieux. Elle s'arrêta. Elle chanta.

- Ça ne m'arrêtera pas... Ça ne m'arrêtera pas... Tu ne sais pas... Tu ne sais pas... Moi, je sais... Je sais ce qui t'arrivera... Si encore une fois, tu t'oppose à moi.... Cette nuit, il coulera... Pour ma liberté, le sang coulera...

Elle se tut. Personne ne l'écoutait. Tout le monde dormait. Puis, elle sut. Elle sut qu'il était là. Elle sourit.
Je savais qu'il viendrait...
Libre... Libre... Je le serai enfin... Coulera le sang, pour ma liberté...

- Tu es là, mon loup. Approche. Approche toi de moi. Tu dois m'aider. Tu le peux, n'est-ce pas?

Elle sourit. Il verrait les chaînes. Elle ne pouvait pas sortir. Pas tant que ces chaînes lui abîmait les poignets.

- Mal... Ça fait mal... Je saigne. Presque.

Un petit rire sortit de ses lèvres et elle se mordilla la lèvre en souriant.

Il s'approcha. Minutieusement, il glissa la clé dans la serrure et ouvrit la porte, sans dire un mot. Des chaines.. Il avait prévu le coup et avait emmené le trousseau de clés au complet, puis, détacha les chaines. Il pointa la porte par laquelle il était entré.

-Va.. Fuis.. Je ne peut te suivre, très bientot je repars pour mon village natal... Nos chemins se croiseront, je le promets...

La tête baissée, il ressortit de la cellule, puis, se retourna en direction d'Izane.

-Je suis désolé.. Le Cabaliste a échoué...

''Le Cabaliste n'a pas tenu sa promesse initiale... Que va-t-il lui arriver? Va-t-il être capable de fuir si elle le poursuit ou il mourra?''

(En fait, j'ai juste pas le gout de me taper les saut d'humeur soudains de ton perso, ou ses crises de folie furieuse. Sans vouloir être méchant.)

(Va chier. Sérieux. =_= ...)

Izane fixa la porte de sa cellule ouverte. Ses poignets étaient maintenant détachés, mais elle hésita à sortir.
Que se passera-t-il à partir de maintenant?
Liberté... Je l'ai temps voulu, mais cela me fait peur...
Un pas à la fois, elle marcha vers l'entrée de sa maison. De son ancien maison. En mettant le pièce en dehors, elle regarda autour avec des yeux étonnées. Surprise. Effrayée.
Rien ne se passa.
Elle sourit et regarda l'homme. Elle s'approcha de lui.

- Merci... Merci beaucoup. Tu es un vaillant loup. C'est dommage que tu ne viennes pas avec moi. C'est ton choix.

Elle se recula d'un pas et le regarda longuement. Elle aurait du partir. Le laisse se débrouiller, mais sans lui, elle serait toujours là.
Je lui dois beaucoup, même si je ne voudrais pas.
À quoi bon après tout? Il repart où bon lui semble. Je n'ai plus à m'en préoccuper.
Tout de même...
Elle passa la main dans sa manche pour en sortir un couteau. Couteau de cuisine. Casper lui avait gentiment donner la journée même.
Joli couteau... Il est coupant... Danger. Danger! Et c'est moi qui l'ai...
Elle sourit. Sourire en coin. Farouche. Elle déposa la lame sur l'épaule du loup, près du cou et l'obligea à reculer dans la cellule. Rendu au fond, elle lui attacha les poignets. Le couteau toujours près de sa gorge. Elle prit ensuite les clés et se recula. Trois grands pas. Elle déposa le trousseau par terre.
Nous ne voyons pas les choses de la même façon, mais je t'aides.
Comment... Bonne question. Comment?
Seulement... Je te laisse ici et moi, je m'enfuis.
Elle regarda la distance qui le séparait des clés et en fut satisfaite. Juste assez pour qu'il ne les prenne pas. Elle recula. Encore. Encore Encore. Pas de barreaux. Plus de cellule.

- Débrouille toi à partir de maintenant. Ce fut un plaisir de te côtoyer et j'espère que nos chemins se croiseront de nouveau. Ne t'en fait pas. C'est moi, la fugitive.

Elle lui fit un clin d'oeil.

- Je t'ai eue.

Elle posa son index sur ses lèvres souriantes et se tourna pour partir en courant vers l'extérieur. Elle s'arrêta devant la porte. Hésitation. Excitation. Elle l'ouvrit et se retrouva dehors. Pour la première fois depuis longtemps. Elle marcha dans le gazon et se mordit la lèvre pour s'empêcher de laisser libre cours à sa joie. Elle se dirigea en courant vers la forêt. Endroit si calme et secret.

(Et c'est maintenant que Tatsumaki entre en scène.)

''Le Cabaliste avait emmené sa meute avec lui... Tatsumaki, la tornade de crocs..''
Il attendit qu'Izane se soit éloignée pour chuchoter..

-Allez Tatsu, viens... Allez! J'ai besoin de toi... Ronge ces chaines... Tu le peut....

Une fois un poignet libéré, je put faire une incantation pour invoquer une de mes nombreuses bêtes qui déchira l'autre chaine. Je restai assis la quelques minutes..

-Quel con j'ai pu être... Croire qu'elle ne m'utiliserait pas... J'aurais du la tuer tout de suite en entrant..